Sabine Debain crée de la petite maroquinerie artisanale

C’est une maroquinerie fabriquée 100 % à Versailles, dans le quartier des Chantiers.

Sabine Debain y a installé son atelier après avoir créé la marque Demoiselle coiffée il y a quelques mois.

Porte-monnaie, porte-cartes, trousses, étuis, minicartables, sont au catalogue de l’artisane.

« Vendus sur mon site ou lors des ventes éphémères, marchés, auxquels je participe », précise-t-elle.

Cuir de poisson

Demoiselle coiffée accompagne la reconversion de la créatrice qui, bien que passionné par le cuir et la maroquinerie, a commencé sa vie professionnelle dans la boulangerie-pâtisserie, puis comme restauratrice avec son conjoint.

«Nous avons tenu l’Harmonium, dans le quartier Saint-Louis plusieurs années », révèle Sabine.

Après quoi la passion de jeunesse reprendra le dessus. « J’ai passé mon CAP de maroquinier à l’école Boulle. J’ai toujours cousu, créé des objets, m’intéressant beaucoup au cuir », raconte l’artisane.

Mademoiselle coiffée s’approvisionne en coupon auprès de grandes maisons de mode. Des chutes de cuir parfaitement adaptées aux petits objets que confectionne la créatrice.

« Je suis aussi dans la démarche de ne rien jeter. Je revalorise les excès de l’industrialisation. J’intègre des très petites pièces à mes créations, je mélange les cuirs. Les très petites chutes sont aussi employées pour ma gamme de bijoux, broches, boucles d’oreilles, qui associent métal et cuir et permettent de ne rien jeter », dévoile Sabine Debain.

La créatrice dessine ses modèles, découpe, coud, des modèles à chaque fois unique.

«Mes cuirs sont toujours différents grâce à mes approvisionnements multiples. Je travaille aussi le cuir de poisson, avec ce très beau rendu de relief que donne le réseau d’écailles. Ce portecartes en éventail est réalisé avec du cuir de carpe », souligne la maroquinière.