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L’école, le grand chantier de 2024 mais pas le seul

- • Florie CEDOLIN

C’est un sujet qui va occuper une bonne partie de l’actualité logeoise en 2024 : la rénovation énergétiqu­e et fonctionne­lle du groupe scolaire.

Les travaux ont déjà commencé et d’ici la rentrée, le plus gros devrait être terminé. L’office de la salle de restaurati­on va être agrandi, les huisseries de l’école changées, l’isolation refaite et une chaudière à bois installée. «Nous avons déjà une chaudière à bois pour l’école maternelle dont nous sommes très satisfaits, précise Caroline Doucerain, la maire. Nous allons aussi désartific­ialiser la cour d’école, le parvis et le parking. Ce sera une école zéro rejet d’eaux pluviales. »

La crèche reconstrui­te

Des classes en extérieur, des ilots de fraicheur, un jardin pédagogiqu­e ou encore des arbres vont « considérab­lement changer le visage» des lieux. Le vieux bâtiment modulaire, qui accueille actuelleme­nt le centre de loisirs, va quant à lui disparaitr­e. Le centre déménagera en effet dans l’actuelle crèche qui sera reconstrui­te en face, sur un site jouxtant la bibliothèq­ue.

En attendant, le centre de loisirs sera provisoire­ment installé dans une salle de classe vide.

Car la nouvelle crèche ne sera livrée qu’en 2025.

Reste à la Ville à compléter les financemen­ts de ce projet, surtout pour la crèche dont le budget avoisine les 750 000 euros. Certes, la Caisse d’allocation­s familiales versera environ 130000 euros. Mais il n’existe aucun autre « financemen­t spécifique », regrette Caroline Doucerain.

Déterminée à trouver d’autres fonds, la maire n’écarte cependant pas l’idée de faire un emprunt. « Nous sommes une commune très peu endettée. C’est le seul projet pour lequel nous avons décidé de faire un emprunt. »

Autre grand projet pour l’année 2024 : la rénovation du parking du Petit Jouy face au garage. Actuelleme­nt peu avenant, il va être un peu étendu et revalorisé en termes de paysage.

Le parking du Petit Jouy

« Il y aura quelques places de stationnem­ent en plus, une place PMR, un abri vélo sécurisé, le point d’apport sera enterré. Nous travaillon­s sur le projet avec le SIAVB (syndicat intercommu­nal d’assainisse­ment de la vallée de la Bièvre) qui projette, pour l’année 2025, la renaturati­on de la Bièvre toute proche. »

Le chantier des logements sociaux va lui commencer d’ici l’été, avec un peu de retard, pour une livraison prévue à l’été 2026. Autre projet qui prend du retard, celui de la reprise par un investisse­ur privé du relais de Courlande. « Le projet est en cours de révision. Il y aura une nouvelle réunion publique. »

Dans le projet Erable II, Caroline Doucerain ambitionne toujours d’y avoir « deux logements sociaux réservés à des agriculteu­rs ». « C’est un vrai sujet. On le voit d’ailleurs bien en ce moment. »

La commune accueille d’ailleurs depuis quelques années maintenant deux maraichers, à la Ferme des Loges, qui a trouvé sa place et ses clients au sein de ce village considéré comme celui où il fait le mieux bon vivre en Île-de-France.

Le chemin de la Porte des Loges

« Nous allons aussi lancer avec Versailles Grand Parc la réalisatio­n du chemin de la Porte des Loges, entre la rue de Buc et Air liquide. Actuelleme­nt, c’est de la terre… On en parle depuis longtemps. Il sera aménagé pour les piétons, cyclistes et chevaux. »

Et aux Loges en 2024, on va aussi continuer à « planter des arbres», sourit celle qui est aussi présidente de l’associatio­n Terre et Cité. À ce titre, elle défend les agriculteu­rs du plateau de Saclay impactés par l’arrivée de la ligne 18 du métro express du Grand Paris. Si elle n’est « pas contre » cette ligne, la question des « modalités d’implantati­on » est au coeur des débats.

Ainsi, depuis plusieurs années, des élus du plateau et de la vallée de la Bièvre demandent un passage en tranchée ouverte du métro au niveau des terres agricoles. Mais la Société du Grand Paris est restée inflexible. «Le pire, c’est que l’on n’a jamais eu vraiment d’explicatio­ns sur le pourquoi », regrette Caroline Doucerain. Qui ajoute : « 2024, c’est un peu l’année où le sort de la ligne est scellé. »

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Vue de l’école après les travaux et la végétalisa­tion.

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