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Hôpital, Giroderie, logements sociaux ...
La Giroderie, le nouvel hôpital ou les logements sociaux ont été au coeur des questions des habitants.
• Le périmètre de l’actuel Smart City Campus, anciennement Continental, a été choisi pour y implanter l’éventuelle reconstruction du centre hospitalier de Rambouillet. Des habitants déjà s’en inquiètent : « Quelle sera la hauteur de cet hôpital ? » s’est interrogé un habitant. « Il ne pourra pas dépasser la hauteur des bâtiments qui existent », a répondu le maire. Tout en précisant que rien n’est acté dans les plans car tout dépend de la décision finale de l’ARS (agence régionale de santé). « Ceci ne nous appartient pas. Cela va prendre du temps. Le terrain est en zone UI. Et dès qu’on aura le feu vert, il passera en zone UE destinée à un équipement », a expliqué le maire, alors que la directrice de l’ARS a visité le centre hospitalier il y a quinze jours (lire en page 22).
• Les élus ont évoqué les souhaits de l’État en matière de constructions de logements sociaux : 434 sur le prochain triennal (avec 50% de logements sociaux demandés). Ce serait un rythme de construction de logements à Rambouillet de 100 à 150 par an. « Aujourd’hui, nous avons mesuré le nombre de logements possibles pour que l’État accepte notre plan local d’urbanisme. Aussi, nous avons inclus les poches qui permettent de construire sur 2 ou 3 périodes. La renaturation de l’ancien hôpital (après la reconstruction du nouvel hôpital) va permettre aussi de construire des logements. » L’autre atout sur lequel la mairie va s’appuyer pour contrôler les constructions demandées par l’État est la SEMIR (société d’économie mixte). À travers cette société, la Ville pourra décider de l’attribution des logements sociaux à des familles de Rambouillet. Aujourd’hui, avec 21% de logements sociaux, Rambouillet n’atteint pas l’objectif des 25%. L’État a déclaré la ville carencée et lui inflige une pénalité en doublant son amende qui passe à 340 000€. « Cela aurait pu être pire, car la préfecture aurait pu la multiplier par 5... »
• L’autre sujet de crispation est le projet de 260 logements à La Giroderie. Un habitant a déclaré : « C’est déjà l’enfer pour circuler sur cet axe. Qu’en sera-t-il avec 250 voitures supplémentaires ? Et quid des équipements scolaires ? » Véronique Matillon a rappelé que « l’opération s’inscrit dans une continuité urbaine. Cette zone était prévue à l’urbanisation. Comme La Croisée des Bois était une opération dans la continuité de La Clairière. Sur La Giroderie, nous enlevons une zone prévue pour être commerciale et le tracé du contournement de la RN10 des plans d’urbanisme ».
Sur la circulation future dans le quartier, le maire souligne mettre l’accent sur la circulation douce et le vélo.
• Sur les pistes cyclables, le service de la mairie a annoncé qu’une situation allait se débloquer. La Ville envisage de poursuivre la piste cyclable entre le collège de Vivonne et le rond-point, dit Toyota. Or, les propriétaires refusaient de céder des parcelles de terrain pour rendre le projet réalisable. « Nous avons travaillé avec les services de l’État pour lancer une déclaration d’utilité publique ». Une procédure qui permettra d’acquérir ces portions de terrain pour construire la piste cyclable.
• Autre question qui taraude les habitants : le stationnement autour du futur cinéma ? Véronique Matillon a rassuré : « Il y a des parkings souterrains autour qui seront gratuits entre 19h et 2h du matin pour les spectateurs du cinéma. »