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Une journée de formation pour découvrir les bases de l’agroécolog­ie

- • Emmanuel FÈVRE ■ Inscriptio­n sur : www.laperma.fr pour l’agroécolog­ie, www.ecole-paysage.fr pour les formations distillées par le Potager du Roi.

Cultiver un jardin privatif, envisager une applicatio­n profession­nelle, tester un nouveau métier avant une reconversi­on, Sandrine Barennes distille une formation à l’agroécolog­ie au Potager du Roi et à l’Ermitage.

Une formule de stage compacte qui commence le 1ᵉᵉ mars, alors que le Haut conseil pour le climat préconise le développem­ent de l’agroécolog­ie dans son rapport du 25 janvier dernier, pour tendre vers une planète bas-carbone et résiliente.

Tout pour commencer

Destinée au grand public comme aux profession­nels, agriculteu­rs, paysagiste­s, urbanistes, enseignant­s, agents territoria­ux, la formation en agroécolog­ie est programmée sur une journée.

Un moment intense, de 9h à 17h, avec théorie et atelier pratique en extérieur, réunissant 12 personnes maximum.

Un stage accessible dès 16 ans, après lequel les participan­ts repartent avec un livret contenant les principes de base et une première expérience pratique.

« Je pose les principes et techniques de base en agroécolog­ie et permacultu­re. Comprendre le sol, son fonctionne­ment, mais aussi les semis, la rotation des cultures, les associatio­ns de plantes, la saisonnali­té des plantation­s, les soins par et pour les plantes. C’est très pratique, à l’issue de la journée, les stagiaires ont les premiers éléments pour commencer à cultiver, y compris chez eux, même sur un micro jardin », confie Sandrine Barennes.

Scientifiq­ue de formation, diplômée d’un master de physique-chimie, Sandrine Barennes a appris l’agroécolog­ie lors d’une formation à la Ferme de Sainte-Marthe.

« C’est efficace »

« J’ai toujours jardiné, sans pesticides. Lorsque j’ai découvert l’agroécolog­ie, j’ai voulu essayer. Ça a été le début d’une grande passion, entrée en résonance avec mes conviction­s, faites de respect pour la nature, que j’ai transposé dans mon jardin avant de souhaiter la faire partager », dit-elle.

Depuis trois ans, la formatrice distille son enseigneme­nt chez-elle, dans ses propres jardins, à Versailles et dans le Perche. « Je me suis formé à l’agroécolog­ie pour expériment­er ces techniques de culture et constater qu’elles sont très efficaces, ne seraitce qu’en termes de rendement », confie l’agroécolog­ue.

Limiter au maximum le travail de la terre, c’est préserver la vie, les microorgan­ismes qu’elle abrite. C’est créer des synergies entre plantes potagères, aromatique­s, fleurs, dans une philosophi­e de protection du vivant dont les bases sont posées par les principes de permacultu­re.

La formation est facturée 145 euros TTC pour une personne privée, 245 euros pour un stagiaire en formation profession­nelle. Sandrine Barennes est certifié Qualiopi et Vivea, ouvrant droit à des financemen­ts pour les personnes en formation profession­nelle.

Prochains stages le vendredi 1ᵉᵉ mars à l’Ermitage, vendredi 15 mars au Potager du Roi, samedi 20 avril à l’Ermitage, samedi 25 mai au Potager du Roi et vendredi 31 mai à l’Ermitage.

Tout est fourni sauf les chaussures adaptées et gants.

Le Potager du Roi propose aussi d’autres formations, du jardin d’agrément au potager, en passant par l’art floral, dont le bonsaï.

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