Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Les étudiants de l’Ecole du paysage planchent sur les jardins de la Cour d’appel
La Cour d’appel de Versailles souhaite verdire ses espaces extérieurs. Pour cela, elle a fait appel aux étudiants de l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles.
Neuf étudiants de la promotion 2023 de la section Concepteurs et créateurs de jardin dans le paysage ont travaillé à la conception d’un projet de jardin pour les quatre cours extérieures de la Cour d’appel. Un cursus certifiant dédié aux personnes en reconversion, sur une durée de deux ans
C’est le projet de Caroline Semere qui a finalement été retenu. A 39 ans, cette ancienne développeuse web a voulu changer de métier, désirant s’orienter vers une profession « qui réduise l’impact de l’activité humaine sur le climat ».
Apporter du végétal, mettre en valeur les bâtiments
Sa formation terminée l’année dernière, elle est désormais employée par la Ville de Paris. « En première année, nous avons un projet à établir, ainsi qu’en deuxième année. Mais là, il s’agissait d’un vrai client, raconte Caroline. On savait qu’on ne devait pas toucher aux façades par exemple. Dans mon projet, j’ai essayé de garder la vue sur ces façades historiques justement et d’apporter du végétal tout en essayant de mettre en valeur les bâtiments. »
Ouverture sur l’arrière
Le parcours dans ce large espace devait aussi être repensé, avec une ouverture sur l’arrière, côté Impasse, un accueil déplacé et les quatre cours végétalisées. « C’est un honneur d’avoir été sélectionnée et cela m’a d’autant plus confortée dans mon choix de reconversion. » « L’idée était d’ouvrir cet espace au public, qu’il puisse traverser d’une rue à l’autre, complète Véronique Laulier, directrice de la formation continue. Les étudiants ont été très libres. »
Les étudiants travaillent chaque année sur de véritables projets. « Nous avons par exemple cette année répondu à une demande de l’agglomération Val de Reuil pour réfléchir au réaménagement d’une île où se trouve une ancienne usine à papier devenue centre d’art, détaille Cyril Seguin, enseignant et paysagiste DPLG issu de l’école. Nous travaillons aussi sur des projets privés comme celui du parc d’une ferme du XIXe siècle en intégrant les questions d’agroforesterie, de production potagère, etc. »