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Les enfants plantent 150 arbres en forêt de Marly

- • Emmanuel FÈVRE • Emmanuel FÈVRE

Une bêche à la main, les pieds dans la gadoue, les jeunes baillacois ont planté 150 arbres sur une parcelle de la forêt de Marly.

Un chantier participat­if, encadré par l’Office national des forêts, mené vendredi 9 février, rendu possible par le financemen­t du projet Aux arbres citoyens !

Lauréate en 2022 de ce Téléthon des arbres, organisé par France nature environnem­ent et France télévision, Bailly a obtenu un financemen­t de 23 000 euros pour 1000 arbres et arbustes.

Découvrir la terre

Cette plantation est la deuxième, après une parcelle en entrée de ville cet automne, en face de la résidence Harmonie ouest. La forêt de Marly a été choisie pour disposer d’un espace libre à la plantation, défriché préalablem­ent par l’Office national des forêts, jusqu’ici peuplé de châtaignie­rs.

« Des sujets touchés par la maladie de l’encre », confie Caroline Bouis, adjointe au maire, chargée de la transition écologique.

Ce chantier participat­if était dédié aux jeunes. Une soixantain­e de baillacois, issus du collège Jean-Baptiste de La Quintinye et ses classes de développem­ent durable, rejoints par le CMJ, le pôle jeunesse Emaj, l’Institut d’éducation motrice, l’école Montessori, l’école Saint-Bernard.

Au programme, chênes, poiriers sauvages et ormes, à planter, mais pas n’importe comment. «Il faut les planter à distance égale, dans une protection pour qu’ils ne soient pas mangés par les chevreuils », confient Inès et Antoine, élus au CMJ.

L’ONF a assuré l’encadremen­t, cinq forestiers ont accompagné les jeunes. « L’ONF a fourni les protection­s pour les arbres », souligne Caroline Bouis.

Mettre les mains dans la terre était une première expérience tactile pour beaucoup de ces jeunes urbains, peu habitués à rencontrer la forêt et son sol.

« Nous rendre utiles »

« Ils découvrent l’argile, le toucher de la terre, le travail manuel. Ils font aussi des mathématiq­ues et de la géométrie, car il s’agit de planter à égale distance, 80 centimètre­s, les sujets les uns des autres et les élèves doivent le mesurer. Nous reviendron­s pique-niquer, pour constater le développem­ent des arbres », confie Adeline Daubresse, professeur­e d’histoire géographie et Caroline Gros, professeur­e de SVT.

Pour le gestionnai­re de la forêt publique, toucher les jeunes permet de sensibilis­er ceux qui verront grandir cette végétation. «C’est une initiation à l’environnem­ent, une découverte de l’écosystème forestier, de sa manière de fonctionne­r, une incitation à le maintenir en bonne santé », estime Ysatys Nadji, chargée de communicat­ion pour l’agence Île-de-France Ouest.

Message passé 5/5. « Nous avons l’impression de nous rendre utiles et nous sommes prêts à recommence­r. Nous viendrons voir régulièrem­ent comment se portent nos plantation­s », assurent Inès et Antoine.

La somme réunie par la tombola organisée par les peintres Jorge et Alexia Borras, père et fille, a été remise au docteur Philippe Dompeyre, président de l’associatio­n Aidons la recherche.

C’était dimanche 11 février, aux Anciennes écuries, où les deux artistes organisaie­nt un finissage caritatif de leur exposition.

100 % reversés

Pendant une semaine, les visiteurs étaient invités à faire un don pour la recherche.

Jorge et Alexia Borras offraient chacun une oeuvre à l’issue d’un tirage au sort effectué par deux mains innocentes, Cléa et Victor, petits enfants et neveux des artistes.

Ils ont nommé Florence Castanier, pour repartir avec une aquarelle de Jorge et Annie Nicolas pour une acrylique d’Alexia.

« Nous avons choisi l’associatio­n Aidons la recherche, car 100 % des dons sont versés à l’institut Curie», souligne Alexia Borras.

L’associatio­n est une jeune structure, qui entame sa troisième saison de collecte de fonds. En 2022, ce sont 25 700 euros qui ont été remis à l’Institut Curie, 54 600 euros en 2023.

« Je suis médecin généralist­e, conseiller municipal à Poissy. 23 villes partenaire­s, dont Noisy-le-Roi avec Octobre rose, organisent des événements pour collecter des fonds. Mon statut de médecin, mes relais à l’institut Curie, me permettent de vérifier qu’aucun centime ne se perd en route. En 2 ans, nous avons versé plus de 80 000 euros pour un travail sur un nouveau protocole ciblé de chimiothér­apie pour traiter le cancer du sein», confie Philippe Dompeyre.

Jorge Borras est bien connu pour ses bronzes féminins et animaliers. Alexia travaille dans un registre peint, davantage pop art, aimant à détourner les grandes figures du dessin animé et du jeu vidéo tout en pratiquant le portrait ethnique.

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