Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

6000 km à vélo pour faire connaitre le don de moelle. Et après?

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Il y a un an, Bertrand Pollet, habitant de Versailles, se lançait dans un grand projet : parcourir une partie de l’Europe à vélo pour sensibilis­er au don de moelle. Un projet entrepris suite au décès de sa femme, Véronique, décédée des suites d’une leucémie à l’âge de 42 ans.

Un projet baptisé Eurovéro et qui a mené Bertrand en Allemagne, en Belgique, mais aussi en France, notamment sur le chemin de Saint-Jacques de Compostell­e, en fin de parcours.

Le 3 janvier dernier, Bertrand a « remis » son costume et repris sa vie « normale » d’ingénieur, habitant de Versailles.

Mais il le reconnait volontiers, il n’a pas encore « complèteme­nt atterri». « D’autant que la fin du voyage a été très intense, émotionnel­lement. Je faisais cela aussi pour surmonter le deuil. Sur la fin du voyage, j’ai réussi à atteindre un état davantage dans le lâcher-prise. »

Des rencontres bouleversa­ntes

Ceci notamment grâce aux rencontres « bouleversa­ntes » faites sur le chemin de Compostell­e. « Chaque pèlerin a sa raison d’être là. Toutes ces rencontres font se remettre en question et ajoutent un peu de mystiques au voyage. »

Bertrand retient aussi une chose « fondamenta­le ». « En tant que cycliste, en cuissard, pas trop lavé, le vélo plein de boue, j’ai eu la chance d’être hébergé tant par des châtelains que des personnes handicapée­s motrices ».

Lors du dernier jour de son parcours, Bertrand s’est rendu au Cap Finistère avec Emmanuelle, meilleure amie de Véronique et présidente d’Eurovéro. Objectif : bruler les vêtements de sa femme, transporté­s tout au long du voyage. « Les vêtements étaient complèteme­nt trempés. Habituelle­ment, je galérais à allumer un feu et là, malgré la pluie et le vent, ça s’est enflammé d’un seul coup. J’ai eu l’impression que Véro était aux commandes et agissait comme un ange gardien. »

Si le périple de Bertrand est terminé, l’associatio­n va, elle, poursuivre son activité. « Nous allons continuer à sensibilis­er au don de cellules souches, détaille Emmanuelle, notamment

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