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Les habitants ravis de la réouvertur­e du Franprix

- • Emmanuel FÈVRE ■ Franprix, 36 avenue Paul Vaillant-Couturier, Trappes. Ouvert tous les jours de 8h à 20h45 (9h - 18h le dimanche).

A Trappes, le supermarch­é Franprix de l’avenue Paul Vaillant-Couturier battait de l’aile depuis 2020 et la crise sanitaire.

Les salariés avaient même écrit aux services de la Ville, s’inquiétant de l’état d’abandon de l’enseigne et de leur avenir.

Il a fallu que la municipali­té tape du poing sur la table cet automne pour que Franprix résilie le contrat qui le liait avec son franchisé.

« Nous étions malheureus­es »

Le supermarch­é a ainsi fermé peu avant les fêtes de fin d’année. En attendant l’arrivée d’un nouveau patron, c’était beaucoup de soucis pour les habitants du centre-ville qui ne possèdent pas de voiture. La Ville avait mis en place des navettes vers d’autres enseignes pour les habitants du secteur.

La réouvertur­e de cette enseigne de 400 m², le 8 février dernier, a sonné comme un soulagemen­t. Pour fêter cet évènement, les élus et Makensy Guerrier, le nouveau gérant, organisaie­nt une inaugurati­on en présence des clients, samedi 24 février.

« Nous étions malheureus­es sans ce magasin », confient Francine et Christiane, deux retraitées non-véhiculées. « C’est bien achalandé et pour nous, c’est important d’avoir un magasin de proximité. Aller aux Merisiers, c’était un bon exercice, mais un peu difficile au retour avec le charriot plein de courses », ajoutent les clientes.

Cerise sur le gâteau, Makensy Guerrier est un commerçant sympathiqu­e, qui saura très bien se faire accepter localement.

Grandi en Seine-Saint-Denis, précédemme­nt chez Monoprix (groupe Casino comme

Franprix), manager du magasin situé gare de Lyon, il connaît son métier et la banlieue. « Je souhaitais créer mon entreprise et après les épisodes des gilets jaunes et du Covid, pouvoir quitter Paris. Franprix a choisi ma candidatur­e parmi plusieurs qui lui étaient soumises », raconte ce quadra.

C’est un challenge qu’il doit relever en arrivant à Trappes. « Le magasin était vide de marchandis­es, les congélateu­rs en panne. Je remets petit à petit tout en place », confie le commerçant.

Makensy travaille aux côtés de sa femme, Marina, avec ses enfants, Noha et Kassandra, qui ont rejoint les membres de l’équipe restés en place.

L’entreprise peut compter sur le soutien de la Ville et son maire. « C’est un magasin vital pour Trappes, pour faire des courses de proximité dans un centre-ville qui voit arriver de nouveaux habitants, dont des familles, qui compte beaucoup de retraités sans véhicule, martèle le maire Ali Rabeh. Nous avons posé nos exigences très claires en termes de services offerts à la population et, au lieu de le voir partir en courant, c’est un climat de collaborat­ion qui s’est instauré entre nous et Makensy Guerrier. Nous serons là pour l’aider et contribuer à le faire connaître. »

Ali Rabeh a notamment évoqué la possibilit­é d’un réaménagem­ent de l’espace public devant l’enseigne, pour la mettre en valeur.

 ?? Emmanuel FÈVRE ?? Makensy Guerrier et Ali Rabeh travaillen­t main dans la main pour redynamise­r le commerce.
Emmanuel FÈVRE Makensy Guerrier et Ali Rabeh travaillen­t main dans la main pour redynamise­r le commerce.

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