Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Une liste pour plus de « concertation et de transparence »
Ce dimanche 3 mars, les habitants de Saint-Léger auront le choix entre continuité ou nouveauté, notamment avec la liste Avenir Saint-Léger, menée par Sandrine Le Borgne. Élue en 2020, elle était adjointe au maire de Jean-Pierre Ghibaudo avant de démissionner au bout de quelques mois suite à des désaccords sur les méthodes de fonctionnement de la mairie. « Dès 2020, j’avais émis le souhait de me présenter en 2026 pour prendre la succession de Jean-Pierre Ghibaudo, avec son accord. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi », raconte l’ancienne adjointe.
« Un nouveau souffle dans la gestion de la commune »
Bien connue des habitants pour être investie dans le monde associatif du village, dont Saint-Léger Tonic et Culture&Loisirs, Sandrine Le Borgne a décidé de se lancer dès cette année à la faveur de la municipale partielle. « Non pas contre une personne, qui a eu le mérite de diriger la mairie pendant plusieurs décennies, mais pour insuffler un nouveau souffle à la gestion de la commune. L’idée de notre équipe, c’est de prôner la concertation, la participation citoyenne et la transparence, d’être moins dans la verticalité et le patriarcat. Notre objectif, c’est de faire avancer Saint-Léger. Dans le village et dans notre équipe, il y a plein d’énergies et de compétences qu’il faut utiliser car la commune a un potentiel énorme », insiste Sandrine Le Borgne, ingénieure de formation qui s’est ensuite consacrée à élever ses enfants.
La liste Avenir Saint-Léger, qui a été montée rapidement, compte 17 noms, femmes et hommes de toutes les générations, dont deux anciens élus, Olivier Faivre Duboz et Évelyne Briquet. Les autres se lançant dans l’aventure pour la première fois.
« Faire circuler l’information »
S’ils remportent la mairie, ils auront deux ans pour dérouler leurs idées pour le village. La première d’entre elles est d’améliorer la qualité de vie à Saint-Léger en la dynamisant. « En favorisant les échanges, les rencontres et en faisant circuler les informations », souligne Alain Zalman, colistier et Léodégarien depuis 1961.
Préserver le cadre de vie, cela passe aussi par le fait de garder et attirer des habitants afin que l’école et les commerces vivent. Concernant l’urbanisme, « on entend parler de constructions à outrance. Mais il faut tout de même relativiser. Depuis 2017, moins d’une quarantaine de maisons sont sorties de terre. L’urbanisme est un outil essentiel pour le maintien du dynamisme du village. En revanche, il est dommage que le projet d’écoquartier en entrée de centre-bourg, porté en 2020, n’ait pas abouti. Dans ce domaine, il est important que les habitants soient informés pour ne pas être surpris par ce qui sort de terre », souligne Sandrine Le Borgne.
Autre axe de travail, une politique dédiée envers la jeunesse. « Il y a des problèmes de garde pour les enfants dans notre commune, il faut s’y atteler. Pour les plus âgés, les collégiens et les lycéens, là aussi, il nous faut oeuvrer afin de leur proposer des activités. L’intergénérationnel est également à développer. A plus long terme, c’est un projet de réaménagement global de la mare Gautier sur lequel nous travaillons avec un complexe multisports, un espace jeunes et une halte garderie », détaille Alain Zalman.
Développement des liaisons douces, partenariats avec les acteurs territoriaux et sécurisation de certains axes font également partie des priorités de la liste Avenir Saint-Léger.