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Un nouveau dojo pour développer la pratique des arts martiaux chez les jeunes
Trappes compte un nouveau lieu dédié à la pratique des arts martiaux. Il est un peu atypique puisque installé dans l’enceinte de l’école Paul-Langevin.
Un dojo dédié aux élèves lors des temps scolaires et périscolaires, et ouvert aux associations le reste de la journée.
A l’initiative de la Fédération française de judo
L’idée est à mettre au crédit de la Fédération française de judo, dans le cadre de son dispositif « 1000 dojos ». Un développement inclus dans le plan d’équipement sportif de proximité voulu par l’État entre 2022 et 2026, pour favoriser la pratique sportive parmi la population, en particulier les jeunes.
« 14 projets ont été réalisés dans les Yvelines depuis 12 mois, dont Trappes. Trois autres sont en cours de réalisation », indique Arnaud Seguin, chargé du développement pour la Fédération française de judo. Quatre-vingts projets ont été livrés dans l’Hexagone, autant sont en chantier en ce premier trimestre 2024.
C’est Franck Bourasseau, conseiller technique fédéral des Yvelines, qui a contacté le maire de Trappes, Ali Rabeh, pour lui proposer d’intégrer le projet 1000 dojos. Ce que l’élu s’est empressé d’accepter.
« Trappes était une priorité. Nous y avons trouvé une très bonne écoute, un très bon accueil. C’est la Ville qui a choisi le site Paul-Langevin », note Franck Bourasseau.
« C’est un dojo de proximité qui va permettre d’accueillir le judo pour les élèves, mais aussi les autres arts martiaux. Proposer du judo sur le temps scolaire est novateur, très riche en termes d’éducation. Cet art martial va contribuer à faire devenir les enfants des citoyens, autour des valeurs de discipline, respect, vivre avec les autres, savoir accepter la défaite », se réjouit Ali Rabeh.
Gratuit pour la Ville
Cerise sur le gâteau, si la Ville a fourni le local, qui se trouve être l’ancienne salle polyvalente de l’école, la réalisation du dojo (63 000 euros) ne lui a rien coûté.
« L’Agence nationale du sport prend en charge 80%, le solde est réglé par la Fédération française de Judo », explique Arnaud Seguin.
Le Bushido club de Trappes assure l’encadrement de la trentaine de jeunes. Ils iront peutêtre un jour grossir les rangs de la structure. C’est en tout cas la philosophie du projet.
« L’installation du dojo à Sartrouville a permis au club local de recruter 300 adhérents », confie Louis Serville, président du comité des Yvelines de judo.
La réalisation trappiste devrait aller en ce sens. « Il est vraiment grand, très pratique, tout en longueur. J’aurais aimé, en primaire, disposer d’un dojo comme celui-là », confie Kadidja, 16 ans, licenciée au Bushido club de Trappes. « Et c’est important pour apprendre aux plus jeunes la modestie, le respect, le sens de l’honneur », ajoute la judokate.