Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Karl Olive : « Prendre la juste décision »
« C’est un sujet qui touche à l’intime, je ne peux pas répondre oui ou non comme ça », a expliqué le député Renaissance de la
12e circonscription. Karl Olive a pris la plume pour nous transmettre ce texte.
« Le projet de loi ouvrant une aide à mourir sous conditions strictes répond à des questions que se posent nos concitoyens depuis un quart de siècle, désireux que le sujet puisse être réfléchi et débattu par les parlementaires. »
« Saluer le travail de consultation »
« Il faut reconnaître et saluer en ce sens le travail de consultation mené très largement par le gouvernement, notamment par le biais d’une Convention citoyenne, d’échanges avec les représentants des cultes, les associations et d’autres pays, pour aboutir à la proposition présentée prochainement. »
« Permettre à tous l’accès aux soins palliatifs »
« Le sujet de la fin de vie touche à l’intime. Celle-ci renvoie chacun de nous à la question de la mort, à la douleur qui y est nécessairement liée, aux souvenirs personnels de perte d’un proche dans des conditions parfois inacceptables, de souffrances, de citoyens qui partent à l’étranger pour y mourir, de difficulté d’accès à un service de soins palliatifs dans certains territoires. Sur ce dernier point, la stratégie décennale pour renforcer les soins palliatifs et les dispositions qui seront incluses dans le projet de loi doivent permettre à tous les Français, quel que soit l’endroit où ils résident, d’avoir accès à des soins palliatifs, afin de soulager les douleurs physiques, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychique, sociale et spirituelle de l’individu et de son entourage. »
« Mettre de côté cette subjectivité »
« Si ce sujet touche à l’intime, c’est aussi le rôle du législateur de parvenir à mettre de côté cette subjectivité, cette expérience personnelle, pour, lors des débats qui auront lieu dans l’hémicycle, prendre la bonne décision pour notre nation et la juste décision pour les plus faibles, les premiers concernés par ce texte de loi, ainsi que pour leurs proches aidants. »
« On ne vote pas une loi sur l’aide à mourir comme une loi sur la démocratisation du sport. » KARL OLIVE, DÉPUTÉ DE LA 12E CIRCONSCRIPTION
« La faiblesse ne doit jamais être une raison »
« La faiblesse ne doit jamais être une raison de donner la mort. La question de l’utilité de toute vie se pose, de même que celle du respect de la vie et de l’avis des malades, de l’accompagnement de la fin de vie, de l’acharnement thérapeutique et de la réponse que notre société doit apporter à la souffrance que nombre de nos concitoyens peuvent ressentir. »
« C’est un sujet majeur dont nous aurons à débattre à l’Assemblée nationale. En responsabilité. »