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Le profil « très inquiétant » de la femme armée d’un couteau devant l’église

- Le Parisien. • F. D.

La femme de 39 ans, interpellé­e dans la soirée du mardi 12 mars 2024, devant l’église Sainte-Bernadette de Rambouille­t, a été internée d’office. Son état de santé psychiatri­que ne permet pas pour le moment d’engager une action judiciaire.

C’est aux alentours de 21h qu’elle s’est présentée devant l’édifice religieux, alors que des catholique­s étaient réunis dans le temps du carême, comme le rapporte

Priée de quitter les lieux, elle a sorti un couteau de sa poche. Couteau qu’elle a utilisé pour menacer certaines personnes. Une a été griffée au niveau du cou.

« Ce n’est pas la première fois »

La semaine précédente, cette femme résidant dans le quartier voisin de la Louvière s’était présentée dans cette même église. Elle avait proféré des propos contre les paroissien­s.

Elle soutient qu’elle est la mère de Kylian Mbappé

Et de poursuivre : « Le problème est qu’elle n’est suivie par personne dans ses troubles psychiatri­ques ». Des troubles qui se manifesten­t de différente­s manières.

«Elle soutient régulièrem­ent être la mère de Kylian Mbappé et de son frère. Elle dit avoir été violée par plusieurs rappeurs et qu’on lui a volé ses triplés même si elle ignorait qu’elle était enceinte », rapporte notre source.

Si elle se promène avec des couteaux, ce serait aussi pour faire face à des serpents. « Elle a raconté que sept reptiles lui avaient déjà sauté dessus. »

La schizophré­nie dont elle souffre l’a conduite à engager des démarches frénétique­s. Selon les périodes, elle allait jusqu’à déposer trois pré-plaintes en ligne par jour. « Une fois, elle a voulu déposer pour connaître les noms des gens qui avaient déposé plainte contre elle, pour déposer plainte contre eux… »

Pas à l’abri d’un passage à l’acte

Face à cette personnali­té jugée très dangereuse, les services sociaux ont été saisis. Ils ont décidé de lui retirer la garde de ses deux jeunes enfants. «Reste à savoir combien de temps elle restera internée et surtout comment sera assuré son suivi une fois dehors. Là est le problème. Nous ne sommes pas à l’abri d’un passage à l’acte en cas de rupture du traitement », complète notre informateu­r.

En moins de quatre jours, c’est la deuxième fois dans le départemen­t que la communauté chrétienne est visée par des atteintes. Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 mars 2024, la collégiale de Poissy avait été taguée des mots suivants : « Jésus NTM », pour « Nique ta mère ».

« Son profil n’est pas celui d’une femme qui en veut à la communauté chrétienne. En fait, elle en veut à tout le monde. C’est une personne très connue des services de police, notamment pour des vols ou encore des agressions. Ce n’est pas la première fois qu’elle

se promène dans la rue avec des couteaux. Il y a un ou deux mois, elle s’en était prise à une adolescent­e devant la gare. » UNE SOURCE PROCHE DU DOSSIER.

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