Un concert au profit de Buc Tiers monde

Créée en 1976, l’association Buc Tiers monde vient en aide aux femmes et aux enfants au Burkina Faso. Vendredi 23 mars, un concert sera donné par Pamela Badjogo.

L’éducation des jeunes, le soutien aux femmes seules, telles sont les principales actions menées par l’association Buc Tiers monde au Burkina Faso. Et ce, depuis 1976 !

Chaque année, l’association bucoise récolte des fonds au profit de ses oeuvres, notamment en tenant la buvette du festival de BD, en organisant les mini-puces, mais aussi proposant divers événements.

Vendredi 23 mars, un concert sera donné par la chanteuse gabonaise Pamela Badjogo au théâtre de Buc, au profit de l’association Buc Tiers monde.

La chanteuse à la voix soul bantoue est de retour avec son deuxième album enregistré entre Accra, Berlin et Paris. Elle y affirme son identité musicale : un cocktail bouillonnant mêlant afro-pop, highlife façon bantoue et afrobeat qui nous plonge dans l’effervescence des nuits agitées d’Afrique Centrale.

Elle sera accompagnée sur scène de son directeur musical Kwame Yeboah, multi-instrumentiste et architecte des albums de l’iconique chanteur de highlife ghanéen Pat Thomas.

Des actions envers les enfants et les femmes

« Il y aura également une exposition pour montrer ce que l’on fait et trouver de nouveaux adhérents, précise Gérard Garon, trésorier de Buc Tiers monde. Nous tournons nos actions vers les enfants et les femmes. Nous proposons du soutien scolaire pour préparer les jeunes aux examens.

Nous avons aussi créé trois coopératives agricoles qui fonctionnent chacune avec une dizaine de jeunes adultes qui ont été formés. »

Buc Tiers monde travaille en collaboration avec d’autres associations, organismes ou fondations, dont certaines sont sur place, au Burkina Faso. « Cela évite aux jeunes la misère ou de devoir aller travailler au Ghana où ils sont exploités, ajoute le trésorier. Nous soutenons également une centaine de femmes, à travers des microcrédits qui leurs permettent de faire de la vente sur les marchés (sauf de l’alcool). Elles ont aussi un terrain pour faire du maraichage, un moulin. »

Buc Tiers monde a aussi créé un centre pour enfants des rues. Seuls des garçons y sont accueillis, les filles sont elles logées dans des familles. Grâce à des cours du soir, ces jeunes peuvent apprendre un métier comme la menuiserie, la réparation de mobylettes ou encore la couture. « Les filles apprennent la couture au lieu de se prostituer », résume Gérard Garon.

À la recherche de nouveaux adhérents

Pour poursuivre son action, l’association peut ainsi compter sur le soutien de la Ville de Buc qui l’associe à différents événements, mais aussi celui du Département des Yvelines. Et bien entendu, sur les dons. « Nous cherchons aussi de nouveaux adhérents, précise Gérard Garon. Nous ne sommes plus tout jeune. »