Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
« C’est le début d’un nouveau cycle », selon le responsable d’équipe, Paul Richard
Clap de fin pour le vestiaire du Secours catholique. L’association organisait sa dernière braderie ce week-end dans les locaux de l’église Sainte-Bernadette à la Louvière.
« 130 familles dans l’année »
Au total, ce sont environ « 130 familles qui passent au vestiaire dans l’année », souligne Paul Richard. Le responsable de l’équipe locale du Secours catholique poursuit : « Nous réfléchissons à des solutions. On étudie des pistes avec le réseau solidarité. Surtout, nous ne voulons pas abandonner ceux que nous accompagnons ».
L’antenne compte une cinquantaine de bénévoles qui se charge d’accueillir le public (rue Dubuc), de fournir un soutien scolaire, de l’apprentissage du français. Droits sociaux et régularisation de papier font aussi partie des missions.
Les locaux ne sont plus aux normes
« Nous avons eu le bonheur d’être accueillis dans le bâti de l’église depuis 50 ans. Mais les normes de sécurité ne sont plus à jour et nous n’avons plus le droit de stocker des vêtements qui constituent des risques d’incendie », détaille Paul
Richard. L’antenne doit trouver un nouvel espace pour son activité de vestiaire. Et ce dernier devra être assez grand pour remplir trois fonctions : recevoir les vêtements pour les trier, les stocker et recevoir le public qui vient se vêtir.
L’antenne est ainsi à la recherche d’un espace équivalent à « celui d’un magasin avec des réserves ».
« Quelqu’un qui accepte de porter un projet »
Un nouveau local et des bénévoles supplémentaires seraient les bienvenus pour le Secours catholique.
A une époque, le Secours catholique organisait deux braderies par an : une au printemps et une autre à l’automne. Outre les tarifs très attractifs (8€ un manteau, 2€ pour une chemise) des objets mis en vente, ce sont « des moments de belles rencontres, des instants de convivialité ».
« Il faut quelqu’un qui accepte de porter un projet, de coordonner l’ensemble des actions. C’est un long cheminement », résume Paul Richard.
Pour le responsable d’équipe, la fermeture du vestiaire est vue comme « un nouveau cycle à démarrer ». Par ailleurs, la Croix-Rouge et la ressourcerie peuvent proposer une offre d’habillement à moindre coût.
❝ La braderie n’est qu’un élément de notre projet. Il faut remettre sur place un projet, pour cela il faut du matériel et de l’humain. PAUL RICHARD, responsable de l’équipe locale du Secours catholique