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Une bulle de bien-être pour tous

- • Stéphanie PETIT

Guérisseus­e, cartomanci­enne, thérapeute énergétici­enne, sophrologu­e mais aussi des produits naturels, des cristaux ou encore des encens étaient à retrouver à la Smartcity Campus. Pour la 2e année, Nadia El Meliani a organisé le salon des arts divinatoir­es et du bien-être. Une idée qui a germé en observant les « 35 000 entrées » du salon de la voyance qui se tient à Paris en février.

Une envie de bien-être

Pour tenir ce salon, près de 30 exposants, principale­ment du sud des Yvelines et de l’Eureet-Loir, proposaien­t leurs services (contre 11 en 2023). A l’image de Sylvie Le Naour, thérapeute énergétici­enne venue d’Orphin. L’Yvelinoise présentait des lunettes de luminothér­apie et de chromothér­apie. « Cela permet d’aider à soulager la douleur, gérer les addictions ou encore le stress », détaillet-elle. Et de poursuivre :« C’est un dispositif utilisé par les hôpitaux, la NASA et on compte plus de 200 programmes. »

L’équipement peut être utilisé de chez soi, une solution qui peut en séduire quelquesun­s. Car « beaucoup de gens n’ont pas envie d’aller voir un thérapeute. Cela permet de ne pas avoir à exposer ses problèmes. »

Toutefois, l’usage des lunettes reste encadré par la thérapeute énergétici­enne.

Tout près de Sylvie, une autre exposante présentait des lunettes de réalité virtuelle. Le pouvoir des cristaux, celui des encens et des produits naturels étaient aussi représenté­s.

Un retour au naturel

« Les gens veulent un retour au naturel », estime Nadia El Meliani, l’organisatr­ice. Outre les produits, des ateliers étaient organisés comme celui de Ghislaine Thomas. La sophrologu­e proposait des séances gratuites de yoga du rire. Une méthode bien connue aujourd’hui qui consiste à rire sans raison à travers divers exercices. Le yoga du dire aurait pour bienfait celui de réduire le stress.

Et que toutes les techniques présentées fonctionne­nt ou pas, l’essentiel reste celui du bienêtre dans un contexte naturel pour l’organisatr­ice. Quand on lui demande si elle n’a pas peur d’être taxée de charlatani­sme, Nadia El Meliani remarque : « Ce qui m’intéresse, ce sont ceux qui s’y intéressen­t positiveme­nt ».

Et le pari est plutôt réussi. Le salon divinatoir­es attire tous les profils. Contrairem­ent aux préjugés, le domaine n’est pas réservé à un public féminin. « Des hommes viennent seuls, entre copains, avec leurs enfants », observe l’organisatr­ice qui a envie de « participer au bonheur des gens ».

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