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Une bulle de bien-être pour tous
Guérisseuse, cartomancienne, thérapeute énergéticienne, sophrologue mais aussi des produits naturels, des cristaux ou encore des encens étaient à retrouver à la Smartcity Campus. Pour la 2e année, Nadia El Meliani a organisé le salon des arts divinatoires et du bien-être. Une idée qui a germé en observant les « 35 000 entrées » du salon de la voyance qui se tient à Paris en février.
Une envie de bien-être
Pour tenir ce salon, près de 30 exposants, principalement du sud des Yvelines et de l’Eureet-Loir, proposaient leurs services (contre 11 en 2023). A l’image de Sylvie Le Naour, thérapeute énergéticienne venue d’Orphin. L’Yvelinoise présentait des lunettes de luminothérapie et de chromothérapie. « Cela permet d’aider à soulager la douleur, gérer les addictions ou encore le stress », détaillet-elle. Et de poursuivre :« C’est un dispositif utilisé par les hôpitaux, la NASA et on compte plus de 200 programmes. »
L’équipement peut être utilisé de chez soi, une solution qui peut en séduire quelquesuns. Car « beaucoup de gens n’ont pas envie d’aller voir un thérapeute. Cela permet de ne pas avoir à exposer ses problèmes. »
Toutefois, l’usage des lunettes reste encadré par la thérapeute énergéticienne.
Tout près de Sylvie, une autre exposante présentait des lunettes de réalité virtuelle. Le pouvoir des cristaux, celui des encens et des produits naturels étaient aussi représentés.
Un retour au naturel
« Les gens veulent un retour au naturel », estime Nadia El Meliani, l’organisatrice. Outre les produits, des ateliers étaient organisés comme celui de Ghislaine Thomas. La sophrologue proposait des séances gratuites de yoga du rire. Une méthode bien connue aujourd’hui qui consiste à rire sans raison à travers divers exercices. Le yoga du dire aurait pour bienfait celui de réduire le stress.
Et que toutes les techniques présentées fonctionnent ou pas, l’essentiel reste celui du bienêtre dans un contexte naturel pour l’organisatrice. Quand on lui demande si elle n’a pas peur d’être taxée de charlatanisme, Nadia El Meliani remarque : « Ce qui m’intéresse, ce sont ceux qui s’y intéressent positivement ».
Et le pari est plutôt réussi. Le salon divinatoires attire tous les profils. Contrairement aux préjugés, le domaine n’est pas réservé à un public féminin. « Des hommes viennent seuls, entre copains, avec leurs enfants », observe l’organisatrice qui a envie de « participer au bonheur des gens ».