Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Les brèves santé

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Viande mal cuite : des vers retrouvés dans son cerveau

Un Américain de 52 ans a contracté une neurocysti­cercose après avoir mangé du bacon pas suffisamme­nt cuit. Il s’agit d’une infestatio­n du cerveau par les larves d’un vers parasite, le ténia. Ces derniers mois, cet homme souffrait d’importante­s migraines. Son cas clinique a été publié le 7 mars dans la revue scientifiq­ue de l’American Journal Cas Report. D’après les médecins, la fréquence de la cysticerco­se, cette infestatio­n par des larves de ténia, est actuelleme­nt en augmentati­on dans les pays développés.

IST : une explosion des cas en Europe

D’après les chiffres publiés par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, les cas d’infections sexuelleme­nt transmissi­bles (IST) en Europe sont en forte augmentati­on. Pour l’année 2022, les cas de blennorrag­ie (ou gonorrhée) diagnostiq­ués ont augmenté de 48 % par rapport à l’année précédente, la syphilis de 34 %, la chlamydios­e de 16 %. « L’éducation et la sensibilis­ation sont des éléments vitaux dans la capacité des individus à faire des choix informés », recommande le directeur de l’institutio­n.

Fin de vie :

Emmanuel Macron promet une loi

Dans un entretien accordé à La Croix et Libération, Emmanuel Macron a dévoilé les grandes lignes du « nouveau modèle français de fin de vie ». Il a évoqué l’ouverture d’un accès à une « aide à mourir » pour les patients qui en font la demande. Cette possibilit­é sera soumise à conditions : être majeur(e), être capable de discerneme­nt, souffrir d’une maladie incurable provoquant des souffrance­s que l’on ne peut soulager et entraînant un pronostic vital à court ou moyen terme. Le projet de loi sera soumis prochainem­ent aux parlementa­ires.

Protection­s périodique­s : les compositio­ns bientôt affichées

A partir du 1er avril 2024, fabricants et responsabl­es de la mise sur le marché auront l’obligation de mentionner certaines informatio­ns sur l’étiquetage et/ou la notice d’utilisatio­n des produits d’hygiène. Tous les produits devront afficher la liste des composants et le détail des substances et matériaux incorporés, la mention des modalités et précaution­s d’utilisatio­n et les possibles effets indésirabl­es (irritation­s, intoléranc­es, allergies, microtraum­atismes) ou plus graves tels que le syndrome de choc toxique menstruel.

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