Olivier Lebrun explique les grandes orientations budgétaires de la ville

Le rendez-vous annuel et désormais traditionnel autour des finances et des projets de l’année en cours a eu du succès !

Ils étaient plus d’une centaine, mardi soir, réunis à l’auditorium pour écouter Olivier Lebrun, maire (LR) de Viroflay, détailler les orientations budgétaires et les projets d’investissement pour l’année 2024.

Taux stables

Un exercice de transparence, de pédagogie, d’écoute, puisque les habitants ont pu poser des questions pour se faire éclaircir les points qu’ils souhaitaient approfondir.

La Ville, malgré les contraintes budgétaires, continue à investir et souhaite le faire dans la durée. C’est ce qui ressort du message distillé par le maire de la ville.

Un plan pluriannuel trace les grandes orientations jusqu’en 2028. Une feuille de route qu’a présenté Olivier Lebrun, qui a en outre la vertu d’étaler les dépenses sur plusieurs exercices.

Bonne nouvelle, les taux communaux de la taxe foncière resteront stables, mais les hausses dues à l’inflation seront répercutées dans les tarifs des services à la population, restauration scolaire, culture, centre de loisirs, Olivier Lebrun n’en a pas fait mystère.

Les usagers devront payer ce qu’ils consomment, avec un objectif affiché « Dégager une épargne nette suffisante pour financer nos investissements sans recourir à un nouvel emprunt », explique Olivier Lebrun.

Une politique prudente alors que les subventions départementales sont gelées jusqu’en 2025 au moins, pour cause de quasi-cessation de paiement du département.

Gestion vertueuse

Viroflay a tout de même budgété 16,4 millions d’euros d’investissement en 2024. 4,8 seront issus de l’autofinancement dégagé du précédent exercice, le solde issu d’un emprunt contracté en 2021 à un taux de 1,73%. Mobilisé en avril 2023, placé jusqu’ici à un taux de 3,40% comme la loi autorise les communes à utiliser ce levier financier, ce dont s’est félicité le maire de Viroflay.

La reconstruction de la Forge, la poursuite des travaux de rénovation du gymnase des Prés aux Bois, la maison des jeunes Philippe de Dieuleveult, la rénovation de la salle Dunoyer de Segonzac, les travaux de reconfiguration de l’espace public du Village, l’amortissement de la piscine, vont bénéficier de ces lignes de crédit. À la question d’une viroflaysienne, Olivier Lebrun a indiqué, « que le secteur de la patte d’oie, en entrée de ville côté Versailles, ne connaîtrait pas de bouleversement avant cinq ans, le temps pour l’Établissement public foncier d’Île-de-France de poursuivre ses acquisitions.

La patte d’oie

Un établissement qui est à la manoeuvre en centre-ville, devant le marché Leclerc, où le promoteur a jeté l’éponge concernant un vaste projet de démolition-reconstruction. Un programme qui pourrait voir le jour d’ici 3 à 4 ans. »Nous sommes vigilants sur les terrains du garage Renault, rue de l’Ecole des Postes et sur celui du menuisier, avenue du Général-Leclerc, où des promoteurs sont sur les rangs et dont nous voudrions maitriser le futur de ces emplacements« , indique le maire de Viroflay.

Olivier Lebrun a balayé la remarque d’une habitante qui évoquait une bétonisation de la ville. »La bétonisation s’est faite dans les années 19601970. Nous remplaçons souvent des ilots vétustes par du logement vertueux en termes de consommation d’énergie, avec des hauteurs autorisées par le PLU. Nous faisons évoluer la ville à un rythme soutenable, avec les contraintes de l’État et de la loi SRU« , martèle le maire.

Bientôt en Zone 30

Un long focus a clos la réunion autour de la circulation. Car, le 2 avril, »Sera le Bing bang« , annonce Jean-Philippe

Olier, adjoint au maire, chargé de la voirie. »La ville passe en Zone 30, hormis la RD 10 et une portion de la rue de Jouy« , ajoute l’élu.

Simplifier, harmoniser, favoriser les circulations douces, sont les dénominateurs communs de ce passage à 30 km/h.

Comme en témoignent les marquages au sol, un certain nombre d’artères à sens unique verront des circulations cyclistes à contre-sens. Les élus en ont appelé à la responsabilité de tous pour que la nouvelle norme soit mise en application dans la concorde.

»Les dépassements de vitesse supérieurs à 10 km/h concernent 1 à 3% des automobilistes« , rassure Jean-Philippe Olier.