Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
La commercialisation du programme immobilier La Ferme lancée
Le bureau de vente est installé là même où le blé était trié et stocké, comme en témoignent ces restes de machines qui ont été laissés en place dans le local.
Samedi 23 mars 2024, en ce premier jour de commercialisation pour le programme baptisé La Ferme, rue des Frères-Farman, le promoteur en personne a accueilli les Nobeltussois aux côtés des équipes de vente.
Petit-fils de Léon
Il a en effet toute légitimité pour le faire. «Je m’appelle Benoît Nativelle, représentant l’entreprise Atome, promotion immobilière. Je suis le fils d’Agnès Thierry, petit-fils de Léon Thierry, qui exploitait cette ferme, depuis toujours dans la famille. C’est maintenant mon cousin Julien Thierry qui a repris les terres et la ferme du Trou salé », révèle-t-il.
La Ferme va accueillir 31 maisons individuelles, en lieu et place des hangars métalliques des années 1960, au sud de la parcelle.
Des maisons de 4 à 6 pièces, de 94 à 163 m², qui seront desservies par une voie privative, reliant la route de Châteaufort à la rue des Frères-Farman.
« Toutes ont un jardin individuel, une architecture qui s’inspire des façades de la ferme », précise Benoît Nativelle.
En ce premier jour de commercialisation, le bureau de vente a fait le plein dès l’ouverture, à 10 heures.
« Nous avons réservé une maison, annonce Gilbert. Nous habitons la résidence Les demeures de Toussus, une maison devenue trop grande depuis que les enfants sont partis. Avec mon épouse, nous voulions rester dans le village, au calme, où je suis installé depuis l’enfance, dans une maison plus petite et acheter une résidence en province. Ce programme réalise nos voeux.«
D’autres sont présents pour retrouver des souvenirs. « Je venais chercher du lait, aider à la récolte des pommes de terre », se souvient Léon.
«Les clayettes pour stocker les pommes de terre, les harnachements des chevaux sont encore là », lui confirme Benoît Nativelle.
Le corps de ferme, traditionnel des grandes exploitations céréalières d’Île-de-France, est un joyau. Les bâtiments agricoles, avec la maison de maitre, entourent une vaste cour où se trouve un abreuvoir, toujours en eau.
Des appartements aussi
Pas question de voir disparaitre ce patrimoine. « Il sera réhabilité pour accueillir une vingtaine d’appartements. La mare deviendra une zone humide qui va concourir à infiltrer l’eau de ruissellement à la parcelle. Les murs d’enceinte sont conservés, dont celui du potager », souligne Benoît Nativelle.
«C’est un projet qui respecte l’histoire du lieu», se réjouit Vanessa Auroy, maire (SE) de Toussus-le-Noble. « Les recours sont purgés et le permis de construire accordé », ajoute l’élue.
La livraison des maisons individuelles, première tranche du projet, est annoncée au plus tôt pour le second semestre 2026, hors aléas climatiques et d’approvisionnement en matériaux. Des maisons individuelles dont les tarifs oscillent entre 500 000 et 900 000 euros.