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300 arbres plantés sur le coteau devant les Bas-Prés

- • Emmanuel FÈVRE

Érables, charmes, hêtres pourpres, aulnes, bouleaux ou troènes, pas moins de 15 essences et 300 sujets, ont été plantés sur le coteau des Bas-Prés, à Jouy-en-Josas, site reméandré par le Syndicat intercommu­nal pour l’assainisse­ment de la vallée de la Bièvre, SIAVB.

À la manoeuvre, ce samedi 23 mars, l’Associatio­n de sauvegarde des étangs de la Minière, ASEM, lauréate de deux budgets participat­ifs de la région Île-deFrance, qui lui permettent de financer des arbres, à hauteur de 10 000 euros.

1000 arbres

«Nous avons planté aujourd’hui notre 1 000ᵉ arbre, pour un projet commencé à Magny-les-Hameaux, qui se poursuit à Jouy-en-Josas, avec le pilotage technique du SIAVB », annonce François Apicella, président de l’ASEM.

Ce nouveau coup de pouce à la nature était organisé sur un site renaturé cet hiver par le SIAVB.

L’ancien canal en béton où passait la Bièvre a été remplacé par un méandrage presque naturel.

Sur le coteau, redessiné par des terres excavées, débarrassé des végétaux dépérissan­ts, il convenait de faire revenir un boisement favorisant la biodiversi­té.

Pour planter des arbres, il faut de jeunes sujets, ceux-ci ont été acquis auprès du pépiniéris­te Allavoine, à Bièvres, pour des essences, on ne peut plus endémiques. Il faut des bêches, apportées par les organisate­urs et surtout de l’huile de coude, fournie par la trentaine de bénévoles qui s’est relayée sur le chantier.

Il y avait les scouts de France, du groupe Buc, Jouy, Les Loges, Vélizy. « Respecter, entretenir la nature, font partie des valeurs du scoutisme. C’est important de participer à des actions avec d’autres associatio­ns locales », confie Olivier Jauffret, responsabl­e du groupe.

Des jeunes rejoints par des citoyens, venus parfois de loin. « Nous habitons le Perray-enYvelines », avouent Valérie et

Jean-Luc. C’est Virginie, la soeur de Valérie, qui a convaincu le couple de venir donner un coup de main. « J’habite Magny-lesHameaux. Je voulais participer à une telle initiative, très utile pour la nature », confie Virginie.

Sur le site des Bas-Pré, la renaturati­on a déjà des effets bénéfiques et visibles, qui vont être amplifiés par ce nouveau tissu végétal.

« Des oiseaux, dont des rapaces qu’on ne voyait pas précédemme­nt, sont maintenant bien visibles sur le site. Des batraciens se sont installés, grenouille­s, crapauds. C’est très rapide», se réjouit Jean-Louis Du Fou, président des Amis de la vallée de la Bièvres.

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