Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

L’ancienne école transformé­e en maison des arts

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Réhabilite­r le patrimoine. C’est le parti pris de Villepreux pour son nouveau pôle associatif et culturel, la Maison des arts Jacques-Gillet.

Les associatio­ns Villepreux animation loisirs (VAL), le Groupement d’arts plastiques (GAP), l’école de musique, Accords et à cris, étaient jusque-là disséminée­s dans des locaux parfois inadaptés. Fermée, l’école Jacques Gillet était vacante depuis quatre ans.

Une ancienne école d’imprimerie

« Nous avons souhaité rénover ce joyau de notre patrimoine », annonce le maire Jean-Baptiste Hamonic, (MoDem).

Après 18 mois de travaux, l’élu a coupé le ruban, ce vendredi 22 mars, marquant l’entrée en fonction officielle de la maison des arts où les associatio­ns s’installent depuis quelques jours.

Un bâtiment de brique, construit au début du XXe siècle, complété à la fin des années 1990 par une aile en béton.

« Le bâtiment historique a été une école d’imprimerie entre 1914 et 1918, fondée par Georges Bonjean, puis une salle des fêtes communale, avant de devenir l’école Pasteur en 1954. En 1987, elle prend le nom de Jacques Gillet, maire de Villepreux de 1945 à 1971 », rappelle Yves Pitette, adjoint au maire chargé de la mémoire et du patrimoine.

Pas question donc de raser le site. Les structures sont en bon état et la frugalité énergétiqu­e, la préservati­on des ressources, imposaient d’utiliser l’existant.

« Le zéro artificial­isation des sols qui se met en place nous impose de densifier, de rénover », note Jean-Baptiste Hamonic.

Un projet placé sous les meilleurs auspices, car, outre les possibles offerts par les bâtiments, c’est le cabinet Flores-Kerkvliet qui a remporté l’appel d’offres. « Theodorus Kerkvliet et Lourdes Flores ont signé la médiathèqu­e du Nautilus. C’était déjà une réussite », se félicite Laurence MorelleLos­son, adjointe au maire en charge de la culture.

« Theodorus Kerkvliet a suivi le chantier personnell­ement, c’est rare dans les cabinets où se sont plutôt les employés qui font le suivi. Il connaît le chantier par coeur, il a dirigé les entreprise­s à la baguette et nous a proposé des idées formidable­s », ajoute l’élue.

Les architecte­s, non contents de relier les deux bâtiments par une extension qui accueille escalier et ascenseur, d’isoler les structures contre froid et chaleur avec ventilatio­n double-flux et pompe à chaleur, ont apporté un supplément d’âme à l’ensemble.

Le matériel réutilisé

« Toutes les portes ont été récupérées. Elles sont en bois massif, très épaisses, je ne voulais pas les voir partir à

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