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La maire : « Nous avons une vision pragmatique de la situation »
Du côté de la mairie, on temporise la situation : « Bien évidemment nous ne souhaitons pas la mort du club de foot de Neauphle-Pontchartain ! », insiste la maire, Élisabeth Sandjivy.
La preuve selon l’élue : la commune va investir 500 000 euros pour la rénovation du terrain synthétique cette année. De son côté, la municipalité de Jouars-Pontchartrain a aussi déboursé 500 000 euros pour réhabiliter son terrain également utilisé par le club. Soit un total d’un million d’euros. « Un investissement généreux alors que le contexte financier est compliqué pour les collectivités ! D’autant que si ce club compte près de 450 adhérents, moins d’une centaine vit à Neauphle-leChâteau... »
« Un non-sens écologique »
En revanche, la décision de transformer le terrain en herbe en un terrain multisports à l’automne prochain est assumée.
Pour une question de bon sens environnementale d’une part. « Depuis plusieurs années, nous faisons face à des arrêtés de sécheresse. La commune, par le passé, n’a pas investi dans des récupérateurs d’eau de pluie. Résultat, quand il faut entretenir le terrain en herbe, on l’arrose avec de l’eau potable ! Et lorsqu’on n’arrose plus et qu’il faut remettre en état le terrain, c’est un processus long et coûteux. C’est un non-sens écologique qui pose question. Nous avons tous nos responsabilités à prendre face aux changements climatiques. »
Une vision du sport pour tous
D’autre part, la municipalité estime que les pratiques sportives sont en train d’évoluer. La vision portée par les élus est celle du sport pour tous. « Nous avons la chance d’avoir des équipements sportifs dans la commune. Mais nous avons remarqué que nos jeunes adultes et aînés ne bénéficiaient pas d’activités en libre accès. Or, notamment depuis le confinement, il y a une forte demande de la part des habitants. D’où notre volonté de créer un terrain multisports en lieu et place du terrain en herbe. Mur d’escalade, parcours fitness adulte et senior, jeux de ballons... bref un site qui soit un point de rencontre en famille ou entre amis qui devrait voir le jour cet automne. Les pouvoirs publics octroient des subventions encore cette année pour ce genre d’équipement, il ne faut pas rater le coche. »
Quant à sa localisation, la commune ayant très peu de foncier disponible et étant sujette à la loi SRU (Solidarité