Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Au Théâtre Montansier de Versailles
ne l’attirait pas. « Il faut le dire, le sujet est glauque, reconnait Sara Giraudeau. Au départ, je n’avais même pas envie de lire la pièce; je ne suis pas du tout attirée par l’horreur. Mais le titre m’inspirait beaucoup. Alors je l’ai lue. Et je ne l’ai pas lâchée! Il y a toute une dramaturgie très bien faite. Le spectateur devient addict, il a envie de continuer, de savoir comment cela se termine. C’est ce qui m’a plu. Ce personnage d’Eve est aussi empreint d’une certaine folie, mais en même temps, c’est une maman. Il y a un mélange d’émotions qui emporte le sujet plus loin. Tout d’un coup, on voit de la poésie, de l’espoir, de l’humain. »
Sara Giraudeau assure aussi la mise en scène, aux côtés de Renaud Meyer. Une première pour la comédienne.
« Le rôle d’Eve est tellement difficile, mais il représente en lui-même la pièce, confie l’actrice. Franck, c’est la dure réalité, la folie très lunatique de ces gens qui évoluent dans une vie normale, mais sont en fait très dérangés. Elle, elle ne sait qu’être enfermée dans une pièce. Même si j’avais vu des reportages, il y avait tout à inventer dans cet enfermement. Son cerveau va se défendre en fuyant par l’art, l’imaginaire. Ce sont des espaces où Eve va se sauver. Cela me paraissait logique de faire la mise en scène. Mais pas toute seule. »
« Eve est venue petit à petit »
Et finalement, la mise en scène a permis à Sara Giraudeau, petit à petit, de travailler le rôle d’Eve. « Faire la mise en scène m’a un peu déconcentrée du rôle d’Eve. Je pensais plus à la mise en scène, d’autant que c’était ma première, j’avais envie que l’univers soit assez fort. Eve est venue petit à petit, de manière presque sournoise. C’est presque mon corps lui-même qui a pris la posture; je n’ai jamais cherché la composition. Ça fonctionne souvent comme ça! C’est l’avantage du théâtre, les répétitions offrent du temps. »
Le Syndrome de l’oiseau,
e sculpteur équestre JeanLouis Sauvat a longtemps habité Cernay-la-Ville, en vallée de Chevreuse. Pointure en son domaine, en 1968, il fut à 21 ans, l’un des plus jeunes professeurs de l’École des Beaux-Arts.
LPassionné depuis toujours par le cheval, il en renouvelle constamment la vision dans ses grandes fresques dessinées comme dans ses sculptures.
Collaborateur de Bartabas, il participe à l’aventure du cirque
Zingaro et à la création de l’académie équestre de Versailles.
La cité royale accueillera les épreuves équestres des Jeux olympiques et Jean-Louis Sauvat prépare actuellement une fresque monumentale qui y sera exposée.