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Au Perray : « On est obligés de faire attention »
Les essences allergènes représentent un vrai casse-tête pour les municipalités. « On est obligés de faire attention à proximité des écoles, des crèches. La Protection Maternelle et Infantile (PMI) est très vigilante à cela », souligne Edouardo Da Costa, à la tête des services techniques du Perrayen-Yvelines. Il en va de même tout près des aires de jeux.
Platane, catalpa...
« Dans les cours d’école que nous allons végétaliser, cela fait évidemment partie des critères », note le maire. Geoffroy Bax de Keating poursuit : « On essaie aussi de planter des essences locales. Nous suivons la charte du Parc naturel de haute vallée de Chevreuse. »
Si la Ville plante peu d’arbres, quand elle doit le faire, elle opte pour le platane ou le catalpa.
Planter un arbre peut s’avérer très compliqué : critère allergène, lutte contre les chenilles processionnaires, essence locale, site permettant à l’arbre de grandir et éventuellement aspect esthétique... La liste est longue. Et elle ne s’arrête pas là!
« Nous devons aussi penser aux nuisances potentielles d’un arbre. Faire attention à ce que ses feuilles ne bouchent pas les réseaux ou que ses racines ne soient pas trop grosses pour ne pas abimer les réseaux », glisse le maire.
« Nous essayons aussi d’avoir des plantes pérennes. Les oeillets d’inde, les pensées, les géraniums sont éphémères et demandent beaucoup d’eau. On arrive vite à un budget de 15 000 à 20 000 € », ajoute Edouardo Da Costa. Mais le responsable des services techniques conclut : « L’ancienne directrice des jardins de Versailles qui habite au Perray complimente les espaces verts pour les plantations. Ce n’est pas rien. »