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A Versailles, on évite les bouleaux, les pins et les platanes
Le maire de Versailles, François de Mazières, travaille depuis plus de dix ans maintenant à faire de la commune, une ville jardin. En ce sens, elle a été l’une des premières à appliquer la politique du zéro phyto dans les espaces verts, y compris dans les cimetières.
Dans le même esprit, en dix ans, les massifs fleuris se sont étendus, de 3 300m2 à 14 400m2, avec aussi la création de nouveaux jardins ou la restauration de plus anciens comme le jardin de Molière, créé à côté du futur Office de tourisme ou la rénovation en cours du square Blaise Pascal.
Entre le changement climatique et les allergies de plus en plus fréquentes, le service des espaces verts travaille chaque jour avec à l’esprit le choix des plantes et arbres qui peuplent la ville.
Les sites proches des écoles et des crèches
Les platanes sont notamment très allergènes. Or, Versailles en compte déjà plus de 3 600 sur son territoire. « Nous essayons de planter des espèces arborées qui ne soient pas allergisantes, confirme Cathy BiassMorin, responsable du service des espaces verts de Versailles. Surtout lorsque les sites sont proches d’écoles ou de crèches. Nous évitons aussi les bouleaux ou encore les pins qui attirent les chenilles processionnaires qui sont extrêmement allergisantes. »
Le choix des essences : un casse-tête
Dans tout nouveau projet, le maitre mot est aussi la « diversification » des espèces choisies. « Mais cela devient compliqué. Nous devons faire des prospectives sur 50 ans, ajoute la responsable. Faire attention aux pathogènes, mais aussi planter des arbres résistants à la sécheresse par exemple. De même, nous avions mis beaucoup de graminées, car ils résistent à la sécheresse. Mais de plus en plus de gens sont allergiques. Donc nous mélangeons plus les espèces. »