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Gênes aux yeux, écoulement nasal, complications respiratoires : décryptage des allergiques
Avec le beau temps, pour certains les mouchoirs sont de sortie ! Crises d’éternuement, gênes aux yeux, parfois toux voire complications respiratoires...Valérie Azzola, médecin généraliste depuis plus de trente ans dans le département des Yvelines, reçoit des patients souffrant d’allergies.
« Mes patients arrivent avec des rhinites, des démangeaisons oculaires et une toux irritative. Certains patients font même de l’asthme avec une toux sifflatoire », détaille Valérie Azzola.
Les graminées à venir
Appelés communément rhumes des foins, ces symptômes sont dus au pollen. « Il provient des arbres, notamment le bouleau et le noisetier. Mais aussi le charme, le platane, et le chêne. La période court d’avril à mai, nous sommes en plein dedans. À partir de fin avril, les graminées sont à venir provenant notamment des fleurs et du blé. »
Les poussées allergiques sont variables selon le temps. « Avec la pluie, les allergènes sont plaqués au sol, mais remontent quand il fait plus sec », prévient-elle.
Des remèdes existent pour ces allergies, perturbant le quotidien de bon nombre de patients.
Ces mêmes traitements sont indiqués en cas d’allergie à la poussière, mais aussi aux poils d’animaux.
Les bouleaux sont responsables d’un risque d’allergie élevé
Des recommandations
Valérie Azzola prévient : « Si les crises sont intenses, une désensibilisation est à faire en ciblant les allergènes. »
Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) suggère aux personnes souffrant de la pollinisation : « d’aérer les logements avant de le lever et après le coucher du soleil, d’éviter de faire sécher le linge à l’extérieur et de garder les vitres des voitures fermées afin que le pollen ne rentre pas dans l’habitacle. » Autres recommandations : « rincezvous les cheveux le soir et évitez les activités sportives en plein air, car cela surexposerait aux pollens. »
❝ Je prescris des traitements locaux : des sprays nasaux dont certains sont à base de cortisone, sur ordonnance. Egalement du collyre et un traitement antihistaminique, dont certains sont en vente libre à la pharmacie. Pour les crises, de la Ventoline est nécessaire (traitement pour l’asthme). VALÉRIE AZZOLA, MÉDECIN GÉNÉRALISTE