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La start-up qui rassemble les métiers de l’immobilier arrive à Rambouillet
Avec Zestia, Armand Manival et Claude Legouix entendent bousculer le métier de l’immobilier, en étant davantage du côté de l’acquéreur que du vendeur. Explications.
A la fois chasseur immobilier et courtier, c’est ce qu’est devenu Claude Legouix, Rambolitain et agent désormais de la start-up Zestia.
Cet ancien du groupe aéronautique Safran a choisi de lancer la troisième franchise en France de Zestia. Il était ces dernières semaines aux côtés du créateur Armand Manival dans les environs de Rambouillet et de la vallée de Chevreuse.
Un modèle juridique inédit
« Nous associant deux métiers, celui de chasseur immobilier et de courtier. Beaucoup on cherchait à la faire, mais peut on réussit. Il fallait créer le modèle juridiquement et réussir la compatibilité technique des deux métiers. Il fallait aussi aller de l’avant face à la défiance sociale et sociologique », confie Armand Manival.
« Le courtier dépend des banques, l’agent défend davantage le vendeur »
Car, Zestia bouscule le monde de l’immobilier , et aujourd’hui en débarquant en région parisienne à Rambouillet : « Nous nous mettons du côté des acquéreurs ! alors que l’agent immobilier sera davantage du côté du vendeur. Que le courtier dépendra des banques », explique Armand Manival.
« Le candidat acquéreur est accompagné depuis le début. On prend en charge la recherche du bien, on gère le dossier administratif, la recherche de prêts. On l’accompagne jusqu’à la signature chez le notaire. Il y a beaucoup de conseils dès le début. Il évite le côté chronophage », précise Claude Legouix fort d’une expérience « de vendeur, d’acheteur et de bailleur.
»Je peux accompagner des CSP + qui n’ont pas le temps, car très engagés professionnellement ou les primo-accédants qui sont un peu perdus dans les démarches« , précise Claude Legouix.
»Aller voir d’abord sa banque n’est pas le meilleur réflexe !«
Pour le créateur de Zestia, en lançant la start-up est de déjouer les pièges du »parcours du combattant qu’est l’achat d’un bien. Le premier réflexe est d’aller voir son banquier, mais les conseils seront assez généralistes. Nous, on va chercher où l’acquéreur aura moins cher« , détaillent Armand Manival et Claude Legouix. »Dans un second temps, le réflexe sera d’aller voir un courtier. Et là encore, il est payé par rétrocommission bancaire et est lié à une banque...De plus, lors d’une annonce immobilière, il y a souvent une différence entre l’annonce et la réalité. L’acquéreur se retrouve face à l’agent et le vendeur qui ont tout intérêt à vendre le plus cher« , décryptent les promoteurs de Zestia.
»Nous ne sommes pas là pour écouler un stock de biens, mais savoir quels sont l’envie et le projet. Nous vérifions en premier lieu la faisabilité et la cohérence du projet. Ensuite, en tant que courtiers pour lequel je viens d’obtenir l’agrément, nous travaillons sur le réseau des banques pour trouver la meilleure solution« , indique Claude Legouix.
De l’aéronautique à l’immobilier
Pour l’obtention d’un crédit : »Il y a 15 points de contrôle. Notre rôle est d’analyser de dossier pour voir si l’acquéreur obtiendra le feu vert. Nous parlons par de taux, mais de mensualité qu’il ne peut dépasser« .
Dans la négociation, »comme on fusionne les deux métiers, on peut être efficaces sur l’offre d’achat, l’assurance, le prêt. La double expertise permet d’avoir 1001 options pour faire au final des économies d’échelle. Nous proposons un forfait fixe qui est versé qu’à condition de résultat de la mission !«
Pour la visite classique d’un bien, Claude explique qu’il va faire des pré-visites pour proposer 3 visites au futur acquéreur. »C’est un concept novateur qui correspond à ce que j’aurais voulu rencontrer quand j’ai fait mes achats ou investi. J’ai été biberonné en travaillant dans l’aéronautique et la sécurité sur le souci des clients« , avoue Claude, l’Yvelinois après avoir obtenu son accréditation à l’école des courtiers, une profession encore plus réglementée que celle des agents immobiliers, et sa formation chez Zestia.