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Laëlya sacrée meilleure apprentie pâtissière de France

- • Florie CEDOLIN

Apprentie à la pâtisserie Fine de Versailles, Laëlya Van der Vliet vient d’être sacrée meilleure apprentie patissière de France.

Au terme de huit heures d’épreuves sans temps mort, Laëlya Van der Vliet, jeune femme de 17 ans, a été sacrée meilleure apprentie pâtissière de France, le 8 avril dernier, à Dijon.

Déjà, en novembre, elle avait remporté le titre régional, l’amenant directemen­t au niveau national.

Lors de cette finale nationale, il s’agissait globalemen­t des mêmes épreuves que lors du concours régional, avec « une pièce artistique en plus et des produits qui doivent être encore mieux réalisés », souligne la jeune apprentie de la pâtisserie Fine, située dans le quartier Saint-Louis à Versailles.

8 heures d’épreuve

En huit heures, Laëlya a ainsi dû réaliser deux tartes au chocolat, deux Saint-Honorés vanille, 16 éclairs café, 24 petits fours aux fruits, des bonbons au caramel semi liquide présentés sur des plaquettes de chocolat et une pièce artisitiqu­e en sucre et chocolat. Rien de moins !

Ils étaient 14 à concourir pour ce titre emblématiq­ue. Laëlya s’est beaucoup entrainé, soirs et week-ends, préparant à la minute près son interventi­on. « J’avais un organigram­me, tout était très cadré. Je savais où j’allais, raconte-t-elle. Je savais que dès le début je devais être à fond et ne pas perdre de temps. » Bien entendu, il y a toujours « des petits imprévus ». Mais Laëlya a su garder son sang-froid et réagir, comme l’ont souligné les juges lors de leur verdict.

Beaucoup de travail et de motivation

Pour décrocher ce titre, la jeune femme n’a pas compté ses heures d’entraineme­nt, soutenue par son maitre d’apprentiss­age, Sébastien Serveau, et son équipe. « Elle a beaucoup travaillé. Toute l’équipe a contribué à son entraineme­nt. On n’a rien sans rien, estime le pâtissier qui a mené d’autres apprentis par le passé au même titre. Dès l’entretien d’embauche, j’avais senti Laëlya extrêmemen­t motivée. Son résultat met aussi en lumière la pédagogie et la transmissi­on, des valeurs auxquelles nous attachons beaucoup d’importance. »

L’année prochaine, Laëlya compte poursuivre sa formation avec un BTM (brevet technique des métiers) en pâtisserie, toujours dans son école parisienne. « Ce diplôme en deux ans apprend aussi à gérer une équipe. Il y a encore des choses que je ne maitrise pas. J’ai 17 ans, j’ai le temps d’apprendre. » Et pourquoi pas participer à d’autres concours comme celui du Championna­t de France de desserts.

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