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Ils passent le BAFA et pourront travailler pour la Ville
C’est un partenariat gagnantgagnant noué par la municipalité et une vingtaine de Coigniériens. Jeunes ou pas, ils ont eu la possibilité de passer le Brevet d’aptitude à la fonction d’animateur (BAFA), permettant d’encadrer des enfants lors d’activités périscolaires et de camps d’été.
Un tarif préférentiel, 300 euros environ, était proposé aux stagiaires. « Qui pourront venir travailler dans des structures jeunesse alors que recruter des animateurs devient très difficile », se félicite Salah Krimat, adjoint au maire chargé de la jeunesse.
Engagement citoyen
« Nous créons un vivier pour nos structures, ajoute Abed Boudjemaa, directeur adjoint jeunesse, sport et prévention. Une nouvelle session démarre cette semaine, avec quinze personnes qui vont suivre la formation théorique. Cet été, ils seront en formation pratique dans nos structures municipales et complèteront leurs connaissances théoriques début 2025. C’est un cycle sur un an, qui comprend aussi le passage du PSC1 pour les premiers secours. »
Mercredi 10 avril, les nouveaux titulaires du BAFA ont reçu leur diplôme des mains du maire, Didier Fischer.
La Ville avait souhaité donner une certaine solennité à l’événement en réunissant le groupe à la Maison du voisinage pour une remise de diplôme officielle, suivie d’un pot.
« C’est un diplôme qui témoigne de votre engagement social et citoyen. Vous participez ainsi à l’éducation des jeunes au sein d’un projet d’éducation de territoire. Éduquer, c’est faire grandir, participer à la transmission des valeurs de la république, faire devenir ces jeunes des citoyens », martèle Didier Fischer, maire de Coignières.
« Prendre des responsabilités »
Depuis 2022, le BAFA est accessible dès 15 ans. Coignières s’est appuyée sur une structure de l’Éducation nationale, Aroeven, pour distiller ce diplôme. La Caisse d’allocations familiales (CAF) a participé au financement du projet.
Chahinez, 17 ans, élève de première, fait partie de la promotion 2024, ravie d’avoir poursuivi le cursus jusqu’à son terme.
« C’est très intéressant, cela permet de prendre des responsabilités et c’est un plus à indiquer sur un CV. J’avais envie d’encadrer des jeunes, le BAFA va me permettre de le faire. La formation nous permet d’encadrer en sécurité, d’apprendre aux petits des valeurs de vivre ensemble », confie la jeune femme.