Les élus écologistes jugent que la biodiversité est oubliée

« La transition écologique, la résilience, sont les grands oubliés de ce budget », a argumenté David Jutier, élu d’opposition pour expliquer pourquoi son groupe votait contre le budget. « Il n’y a pas de plan sur l’énergie et les transports digne de ce nom à l’heure où les changements climatiques touchent les agriculteurs... »

Thomas Gourlan a répondu que « le développement durable est un sujet transverse. Il y a un lien dans tous nos projets : la GEMAPI (4M€ pour la lutte contre les inondations), l’assainissement (32M€) et la station d’épuration (12M€). La moitié de notre budget est dédié aux sujets environnementaux ».

Sur la question des transports, le président a annoncé qu’ « un développement de l’offre sera présenté prochainement avec une amélioration des services. »

Benoît Petitprez a rajouté que sur le budget GEMAPI, « 100% sont consacrés à la biodiversité ». Il a souligné que la nouvelle station d’épuration allait améliorer la situation, en limitant les rejets dans la Guéville comme auparavant.

Et les étangs ?

La question des étangs a été posée. Alors que l’État avait mis en demeure l’Agglo d’effectuer des travaux sur ces ouvrages confiés par l’ONF à la collectivité après les inondations de 2016.

« Il y a 200 000€ d’études sur la requalification des trois étangs en amont de Rambouillet. Les habitants y sont très sensibles et regrettent la mise à sec des étangs », interrogé David Jutier.

Thomas Gourlan a rappelé qu’en 2016,« la décision était la bonne de privilégier les biens et les personnes. C’était la priorité. Aujourd’hui, avec les services de l’État, nous essayons de trouver le juste étiage et la destination future des ouvrages. Il faudra faire le tour financier. Nous apporterons des précisions à la prochaine séance », a indiqué Thomas Gourlan.

Benoît Petitprez a complété en ajoutant que « les étangs étaient les seuls éléments protecteurs pour Rambouillet. En 2016, 90% du débordement des étangs concernaient les habitants de Rambouillet ».

Les discussions entre l’Agglo

aet les services de l’État sur la remise en eau des trois étangs portent sur un équilibre entre « la biodiversité, l’agrément et la protection des habitants... Quelle lame d’eau suffisante faut-il pour à la fois assurer l’agrément et pour protéger le bassin versant, et en même temps avoir la possibilité de le vider s’il y a une grave inondation ? »