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Non-extension du PNR : la présidente de l’Union des Amis du Parc prend la parole

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À l’annonce de l’arrêt de l’extension du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, Catherine Giobellina, présidente de l’Union des Amis du Parc a souhaité prendre la parole.

Le 26 mars, le comité syndical du PNR a décidé de fermer la porte à toutes les communes du périmètre d’extension, y compris à celles qui présentaie­nt les qualités patrimonia­les requises et qui avaient déjà passé beaucoup de temps à travailler sur la charte.

Pourquoi un tel revirement à moins d’un an et demi des échéances prévues pour le renouvelle­ment de la charte et alors qu’une dizaine de communes seulement avaient manifesté le désir d’intégrer le Parc ? Pourquoi passer de 55 à 65 communes est-il si insurmonta­ble alors que les autres Parcs d’Île-de-France s’étendent déjà sur un nombre bien plus important de communes et qu’ils envisagent tous de s’agrandir ?

Parmi les communes volontaire­s, on retrouve Limours et Briis-sous-Forges, le « trou dans la raquette » dans le Plan de Parc. Leur intégratio­n permettait d’obtenir un périmètre continu, plus cohérent. Mais aussi, Gometz-le-Châtel, commune associée depuis plus de 10 ans, Villiers le Bâcle qui constitue une coupure en plein milieu de la Vallée de la Mérantaise, ou encore Angervilli­ers, Vaugrigneu­se, le Val-Saint-Germain, Saint-Maurice-Montcouron­ne et Dourdan qui complètent harmonieus­ement le grand ensemble de paysages des versants de la Rémarde.

Pour le président du conseil scientifiq­ue du Parc, cette décision est difficilem­ent défendable et risque de créer davantage de problèmes qu’elle n’en résout. L’extension sur ces communes limitrophe­s de l’Essonne garantissa­it une plus grande continuité paysagère et écologique de l’ensemble. Elle était justifiée aussi bien au titre de la protection de la nature que de son patrimoine monumental. Alors pourquoi les exclure ?

En tant qu’Essonnienn­e élue à la tête de l’Union des Amis du Parc à l’occasion de la dernière révision de la charte, j’ai pu constater qu’être une commune de l’Essonne n’est pas toujours simple dans un cercle à majorité géographiq­ue et historique des Yvelines.

L’avenir du Parc est maintenant dans les mains du préfet de Région qui rendra un second avis d’opportunit­é en septembre. C’est lui qui sera le garant de la pertinence des limites de son territoire et c’est lui aussi qui sera au final le garant du respect des procédures de renouvelle­ment de la charte.

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