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Un Oscar pour la Rambolitaine Tamara Rosenberg !
Elle a vécu à Poigny-la-forêt et elle a fait ses études au lycée Bascan de Rambouillet. Aujourd’hui, à 42 ans, Tamara Rosenberg, est la productrice de OJ Made in America, qui a reçu l’oscar du meilleur documentaire. Une consécration.
Après avoir fait ses études au lycée Bascan, à Rambouillet, et obtenu un bac littéraire à 17 ans, Tamara Rosenberg est partie découvrir le monde. Nouvelle-zélande, Israël, Égypte,
Londres. « Le tout en s’inscrivant dans les facs pour faire des études » , raconte sa mère, la Rambolitaine Petra Rosenberg. Et d’ajouter : « Elle parle couramment quatre langues, j’étais persuadée qu’elle allait se diriger dans ce domaine. »
Finalement, la vie s’est chargée d’offrir un autre destin à Tamara. Il y a 15 ans, elle pose ses valises à New York. Après l’obtention d’un master de journalisme dans la prestigieuse université de Columbia, au gré de ses rencontres, elle se lance dans la réalisation de documen
taires. « Il y a deux ans, on lui a proposé de réaliser deux documentaires au même moment : OJ Made in America et un autre. Au départ, elle ne voulait pas faire celui sur OJ Simpson car elle ne connaissait rien au sujet. Tamara est davantage experte sur le Moyen-orient. Finalement, en une nuit, elle a changé d’avis et bien lui en a pris. C’était la bonne pioche ! » , raconte sa mère.
Meilleur documentaire
Et pour cause, ce film de sept heures et quarante- sept minutes, déjà diffusé sur différentes chaînes américaines
en plusieurs parties, a été couronné par l’oscar du meilleur
documentaire. « Sa vision européenne de cette histoire a peut-être joué dans la qualité de ce film » , analyse Petra.
« Tous les films de ma fille et son équipe ont raflé de nombreux prix. Mais l’oscar, c’est fou ! C’est énorme ! Il ne lui manque plus que le prix Nobel » , plaisante sa mère qui n’a pas perdu une miette de la cérémonie devant sa télévision quitte à passer une nuit blanche.
Aujourd’hui, avec cette récompense suprême, Tamara Rosenberg n’a même plus besoin de se faire connaître dans
le milieu. « Mais peu à peu elle va redescendre sur terre. Elle a un projet à finir, elle devra comme toutes les mamans emmener son fils à l’école. Là grâce à son Oscar, Tamara va pouvoir s’offrir le luxe d’acheter la maison dans laquelle elle vit à Brooklyn. »
La réussite de sa fille, sa maman l’explique par plusieurs facteurs. « Avec son frère, ils ont reçu une éducation qui fait qu’ils sont ouverts sur tout. Curieux, ils ne snobent aucun sujet. Et puis Tamara, qui a un fort caractère, est une grosse bosseuse. En plus, elle a toujours été chanceuse. »
Le virus du cinéma et de l’image coule aussi dans les veines de la famille. Si Petra est architecte de profession, elle est également membre du cinéclub Jean-vigo de Rambouillet
depuis 25 ans. « C’est surtout mon père, le grand-père de Tamara, cameraman et fan de photos, qui a communiqué sa passion à mes deux enfants. Ils étaient très proches. Malheureusement, il n’est plus de ce monde, il n’a pas pu assister à la consécration de sa petite-fille à Los Angeles. »
« Une grosse bosseuse »