Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Agressée en pleine nuit par un chauffeur VTC

- F. Desserre * Le prénom a été modifié.

Nadia* se souviendra longtemps de cette nuit du jeudi 8 juin. Deux mois après, elle est encore troublée par ce qu’il lui est arrivé. Pourtant, elle affronte courageuse­ment le regard et les explicatio­ns bancales de son agresseur. Il est là, dans le box du tribunal de Versailles. Ce 10 août, il doit justifier de son impulsivit­é.

Une attaque violente et gratuite

Ce fameux soir, il est plus de minuit. Rue du Champ-lagarde à Versailles, Nadia rentre chez elle à pied. Elle a 22 ans. Soudaineme­nt, une Skoda arrive en face d’elle. Son conducteur freine brusquemen­t. Il sort. Sans le moindre mot, il décoche un violent coup de poing à Nadia. Elle en tombe. Il s’acharne en lui décochant un coup de pied dans le visage. Sans d’autre considérat­ion, il lui arrache son téléphone portable et prend la fuite. Nadia parviendra à relever le numéro d’immatricul­ation de la Skoda.

Avec, les policiers retrouvent rapidement Ayoub, chauffeur VTC de son état. Il vit chez sa mère à Guyancourt. Ils le tireront du lit en pleine journée.

Dans un premier temps, l’homme de 22 ans niera, affirmant que l’agression a peutêtre été commise par un de ses employés. Sauf qu’il n’en a pas. La victime puis l’homme auquel il revendra le portable l’identifier­ont formelleme­nt.

« Comment osez-vous faire une chose pareille ? On ne vous a pas appris, étant jeune, qu’on ne frappe pas une fille ? », interroge le président du tribunal. « Je n’ai pas d’explicatio­n. Je ne me souviens plus. Je fais un travail sur moi-même. Je n’étais pas moi-même ce soir-là. » « Tout comme le 27 mai ?, coupe le procureur de la République. Ce matin-là, vers 8h, vous auriez aussi dégradé des voitures rue Saint-honoré à Versailles. N’est-ce pas ? » Ayoub acquiesce. « Vous savez, je fais des choses dont je ne me rappelle pas… » Et Nadia de mettre fin à la discussion : « Moi je me rappelle que j’ai pensé que vous alliez me tabasser à mort ».

Dans ce dossier, le procureur de la République a réclamé 3 ans contre l’homme déjà connu de la justice ; il a déjà été condamné trois fois. Les juges ont accordé cette sentence assortie du maintien en détention.

« Vous alliez me tabasser à mort »

VERSAILLES Les cambrioleu­rs s’emparent d’un véritable pactole

Un pavillon situé à Versailles a été cambriolé dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 août, rue Marie-henriette. Un ou plusieurs voleurs ont escaladé la façade à l’aide d’un escabeau. Ils ont forcé un volet et une porte-fenêtre. À l’intérieur, ils ont descellé un coffrefort et se sont emparés de son contenu : des passeports, des bijoux, des montres, une quarantain­e de carrés Hermès et des espèces. Le préjudice pourrait dépasser 100 000 euros. Le commissari­at de Versailles a été chargé de l’enquête.

VIROFLAY L’ordinateur met le feu à l’appartemen­t

Un incendie a éclaté dans l’après-midi du dimanche 13 août, avenue du Général-leclerc, à Viroflay. Le couple a quitté les lieux vers 18h30 pour faire une promenade. L’ordinateur portable avait été laissé allumé sur le lit. Une surchauffe a provoqué l’embrasseme­nt du matelas. Les pompiers ont maîtrisé l’incendie. Pour autant, l’état de l’habitation a nécessité un relogement.

CHATOU Un corps trouvé dans la Seine

Un corps, en état de décomposit­ion avancé, a été découvert dans la soirée du vendredi 11 août, quai de l’amiral-mouchez, à Chatou. Un pêcheur l’a trouvé, coincé par des branchages. La dépouille a été transporté­e à l’hôpital de Garches. Il s’agirait d’un homme âgé d’une quarantain­e d’années.

CHANTELOUP-LES-VIGNES Les voleurs piégés par les employés

Deux voleurs de métaux ont été piégés par des employés, ce mercredi 9 août, au centre technique de Chanteloup-les-vignes. Vers 15h, le duo est rentré sur le site de la Sente-des-croix avec une camionnett­e pour s’emparer de métaux. Les salariés ont repéré leur manège et ont refermé les grilles derrière eux. Les policiers municipaux les ont arrêtés sans difficulté.

FLINS-SUR-SEINE Accident mortel

Un motard de 64 ans a perdu la vie dans l’après-midi du mercredi 9 août. L’accident a eu lieu vers 12h, sur la départemen­tale 113 à Flins-sur-seine. L’homme, originaire de Bouafle, a perdu le contrôle en voulant s’arrêter à un stop. Il a chuté au sol et s’est fait percuter par un autre véhicule.

ÉLANCOURT Agressée par son mari

Un habitant d’élancourt, âgé de 52 ans, a été placé en garde à vue ce mardi 8 août. Il est accusé d’avoir menacé et blessé sa conjointe avec un couteau. Les faits se sont passés la veille, rue Albert-einstein. La victime, âgée de 57 ans, présente deux coupures, au poignet et au visage.

Incendie

Un appartemen­t a pris feu ce mardi 8 août, vers 13h30, rue du Gandouget à Elancourt. Le linge s’est enflammé sur le balcon pour une raison qui reste à déterminer. Une partie de l’habitation a été touchée. Les parents et les quatre enfants ont été examinés. Ils n’ont pas été blessés ou intoxiqués. Un relogement a été organisé par la mairie.

TRAPPES Quatre migrants découverts dans un camion

Quatre migrants, originaire­s du Soudan, de Syrie et d’algérie, ont été découverts dans un camion ce mardi 8 août au matin dans un dépôt de Trappes. Ils avaient profité d’une halte du camion lituanien à Valencienn­es pour embarquer. Âgés de 18 à 36 ans, ils ont été placés en rétention administra­tive.

■LES

CLAYES-SOUS-BOIS Violence conjugale

Une femme de 50 ans a été hospitalis­ée dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 août. Vers 1h30, sa voisine a appelé les secours après avoir entendu plusieurs appels au secours. La police s’est rendue place du Chemin-de-ronde, aux Clayes-sous-bois. La victime avait une plaie à la tête. Son conjoint a été interpellé.

ELANCOURT Les cambrioleu­rs pris sur le fait

Cinq jeunes cambrioleu­rs, âgés de 13 à 15 ans, ont été arrêtés allée des Amandiers, à Elancourt. Ils ont été surpris dans la soirée du lundi 7 août, vers 19h, alors qu’ils tentaient de rentrer dans un pavillon. Dans leurs effets, les policiers ont découvert des papiers d’identité provenant d’un cambriolag­e commis durant le week-end.

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Le chauffeur VTC a écopé de trois années de détention à l’issue de son procès. (Archives)

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