L’essor de la tondeuse robot

Qui n’a jamais rêvé de voir son jardin rester impeccable et s’entretenir tout seul ? C’est maintenant possible depuis quelques années. Et les progrès dans le domaine sont fulgurants depuis l’an dernier. Dans les Yvelines, on peut voir de plus en plus de ces petites machines se balader dans les jardins. « C’est un produit vraiment top, c’est certain qu’il va continuer de marcher », assure-t-on au Castorama de Coignères. Suite à un problème technique dans le logiciel de Bosch, le magasin n’a pas pu en vendre cette année. « C’est clair qu’on est passé à côté de ventes », déplore le chef de produits.

Chez Urban Paysage Yvelines, l’avis sur la machine est le même : « Je le préconise, depuis l’année dernière on installe de plus en plus de tondeuses robots et ça marche vraiment bien », assure le cogérant Julien Nissou. L’entreprise paysagiste ne s’occupe pas de la vente de la machine mais seulement de l’installation. Le robot a beau être automatisé, il doit néanmoins suivre un chemin indiqué par des fils plantés sous terre.

Quel modèle choisir ?

L’installation a un coût : « Tout dépend de la taille du jardin, s’il y a des obstacles, des trous à boucher dans le sol… », explique le paysagiste Julien Nissou.

En clair plus le jardin sera grand, plus le prix sera élevé. La gamme de prix est également très large pour les machines, et il n’est pas forcément nécessaire de mettre le prix le plus élevé pour avoir une tonte de bonne qualité.

Il faut s’adapter à sa surface et prendre en compte le coût d’entretien de la machine. Certaines sont à changer plus souvent que d’autres.

Il y a trois marques principales : Gardena qui propose des bons modèles d’entrée de gamme, Bosch propose, lui, des modèles plus perfectionnés et Robomow qui a un modèle idéal pour les petits terrains (jusqu’à 400 m2).

L’avis des utilisateurs

Bernard Juteau habite Civryla-forêt. Il possède un jardin de 1 000 m2 et l’installation de la tondeuse robot lui est revenue à 2 000 euros. « C’est super car pour avoir un bon jardin, il faut le tondre une à deux fois par semaine.

Donc quand on partait en vacances, on mettait beaucoup de temps pour que le jardin redevienne propre. Depuis qu’on l’a installé, il n’y a plus ce problème », affirmet-il. C’est également un gain de temps pour cet Yvelinois : « ça me fait gagner six tontes par mois avec environ 4 heures de moyenne à chaque fois. Environ 24 heures ! »

Bernard ne voit que des avantages dans le robot tondeuse bien qu’il soulève quelques défauts. « C’est sûr qu’il ne ramasse pas les feuilles et si on est pointilleux sur les bordures il faut parfois passer un petit coup de tondeuse derrière. Et elle fait un petit peu de bruit, ça monte jusqu’à environ 65 décibels, alors ça peut déranger si on dort la fenêtre ouverte mais la journée c’est parfaitement acceptable », souligne-t-il. Pour faire face à ce léger inconvénient, il a réglé sa machine pour qu’elle travaille de 10h à 18h.

La journée, la tondeuse mène sa petite vie en totale autonomie. Elle travaille de 10h à 14h avant de ressortir vers 15h et son trajet est toujours aléatoire. « C’est vraiment du confort », apprécie Bernard Juteau.

Tondre la pelouse n’a jamais été le plus grand plaisir des Français. C’est d’ailleurs souvent une contrainte pour beaucoup. Avec les progrès technologiques, il est maintenant possible de regarder, depuis son transat, sa tondeuse tondre toute seule son jardin.