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Les Madelon, une pièce très remarquée à Avignon
Le festival d’avignon s’est terminé fin juillet. Et une pièce s’y est fait remarquer : Les Madelon. Une création imaginée dans les Yvelines puisqu’elle est l’oeuvre de la Compagnie de la Reine.
Le Figaro l’a dit « remarquablement écrite » et souligné « l’intensité de présence des actrices et la qualité de leur jeu ». Un « véritable petit bijou » pour le magazine Arts et spectacles, les bonnes critiques ne manquent pas ! Elles sont toutes adressées aux comédiennes de la Compagnie de la Reine pour leur performance dans Les Madelon, présentée au Ninon Théâtre durant le festival d’avignon.
Certains Yvelinois avaient d’ailleurs pu la découvrir en avant-première au Théâtre de Fontenay-le-fleury, où est désormais installée la Compagnie de la Reine, dirigée par Jean-daniel Laval. Pour le metteur en scène, c’est ainsi un très bon cru avignonesque qui s’est terminé le 30 juillet dernier. « Il n’y avait pas forcément beaucoup de monde lors des représentations mais tout de même pas mal de professionnels, raconte-t-il. Et un accueil formidable pour la pièce. » Un accueil tel que le site Avignon à l’unisson a, dans son palmarès 2017, déclaré Les Madelon comme étant la meilleure création du festival Off 2017. « Une surprise » pour Jeandaniel Laval, qui poursuit : « Le bilan économique est un peu faible, évidemment, mais il y a de très belles perspectives avec ce spectacle. À la rentrée, nous mettrons les bouchées doubles pour transformer l’essai comme on dit. »
La pièce a en effet de quoi convaincre nombre de programmateurs. Elle raconte en quelque sorte l’histoire en chansons.
Écrite par Tiphaine Vaur (l’une des comédiennes sur scène), la pièce raconte l’histoire de trois femmes, en 1917. La guerre n’en finit plus. Pendant que leurs hommes sont sur le front, ces Madelon chantent leur révolte, leurs chagrins et leurs joies. Les trois comédiennes interprètent trois femmes aux parcours différents, qui se connaissent bien. Il coule dans leur dialogue à la fois le témoignage réel des femmes de la Grande Guerre mais aussi le tempérament de leurs interprètes. Quant à la musique, elle a été choisie dans le répertoire d’époque et fait corps avec les mots.
C’est autour du lavoir que Titine, factrice et mère de famille, Madelon, dont l’auberge a été réquisitionnée, et Suzon, infirmière travaillant à son diplôme de radiologue, se retrouvent pour se réconforter ou se disputer.
Meilleure création Trois destins