Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Le bio s’implante dans la ville

- Laura Frambourg

Saint-nom-la-bretèche, une commune que Charly connaît bien. Commerçant sur le marché nonnais-bretèchois depuis trois ans, il a également choisi la ville pour installer son épicerie bio, ouverte depuis début juillet.

C’est sur la rue des Platanes que l’on trouve son repaire, Charly’ Bio, dédié aux produits issus de l’agricultur­e biologique.

Des produits français

Charly sélectionn­e lui-même les produits mis en place sur les étals de son magasin. « Je vais chez les producteur­s et les fournisseu­rs, je connais les habitudes alimentair­es de mes clients, je sais qu’ils sont exigeants sur la qualité et la traçabilit­é », explique-t-il.

Pour répondre à ces attentes, le commerçant privilégie les produits français, si possible issus de la région parisienne : « Ça fait tourner l’économie locale, ça fait travailler tout le monde et ça réduit le transport », précise Charly. « Je privilégie aussi les produits italiens. Ils étaient discutable­s il y a quelques années mais maintenant les contrôles sont aussi poussés qu’en France. »

Dès septembre, un rayon traiteur viendra compléter la gamme déjà disponible en magasin et proposera des plats bios et cuisinés sur place.

Un succès « très encouragea­nt »

Le succès de cette épicerie, ouverte en plein été, est « très encouragea­nt » selon Charly. Pour lui, il y avait une réelle attente des habitants pour ce type de commerce : « Avant l’ouverture, j’ai fait une étude de marché avec les habitants, et la mairie m’a beaucoup soutenu, ils se sont mobilisés pour trouver des locaux et du matériel, et ils ont beaucoup parlé de moi ».

« Le bio est en progressio­n en France, les gens se sont rendu compte que la nourriture proposée dans les grands magasins ne correspond pas au respect de l’environnem­ent et à la santé des consommate­urs », poursuit le commerçant. Lui-même consommate­ur de produits bio depuis des années, il a opté pour ces produits à la naissance de ses enfants : « Je me souviens, en 98, je venais d’avoir mon fils, je prenais ma voiture pour aller chercher des petits pots et du lait bio ».

Charly n’espère pas en rester là si le succès est au rendezvous et souhaitera­it ouvrir une autre épicerie, dans une autre ville qu’il préfère garder sous silence : « C’est dans la discrétion qu’on arrive à réaliser de belles choses ».

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Déjà commerçant sur le marché de la ville et au marché Notredame, à Versailles, Charly a installé son épicerie bio dans la rue des Platanes.

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