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Les nouveaux instits du département encouragés à Vauban
Ils ont entre 21 et 50 ans et seront lancés dans le grand bain dès lundi prochain, lors de la rentrée scolaire.
335 professeurs des écoles stagiaires étaient reçus à l’université de Versailles Saint-quentin-en-yvelines cette semaine.
« Faire progresser les élèves »
« L’académie a vraiment besoin de vous », a appuyé Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Versailles, qui connaît un besoin de recrutement important. « Je vous demande de ne pas être dans la routine et d’être en recherche permanente d’innovations », a ajouté à leur intention le recteur, dans un amphithéâtre comble du bâtiment Vauban, à Guyancourt.
Ces jeunes professeurs des écoles enseigneront à mi-temps et seront formés tout au long de l’année par l’école supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) de l’académie de Versailles, en collaboration avec la Direction des services départementaux de l’éducation nationale des Yvelines (DSDEN78). Si tout se passe bien, ces derniers seront titularisés à l’issue de cette année scolaire 20172018. « J’attends de vous que vous soyez investis dans cette formation », a poursuivi Daniel Filâtre, qui a incité les jeunes instituteurs « à ne pas hésiter à lever la main en cas de difficulté » et à être « acteurs de leur formation » afin de « donner confiance aux élèves ».
81 % de ces stagiaires sont originaires du département des Yvelines. Quelques-uns viennent cependant d’autres horizons, à l’image de Maddy, 26 ans, arrivée de Pau, dans le sud-ouest de la France. Elle sera affectée à la toute nouvelle école élémentaire Jacqueline de Romilly de Saintcyr-l’école. « C’était un choix par rapport aux nombre de postes offerts par l’académie de Versailles. Car dans le Sud, c’est déjà bouché », raconte la jeune femme.
Julie sera elle aussi institutrice à Saint-cyr-l’ecole, cette fois dans une maternelle. Il s’agit d’une reconversion pour cette ancienne médiatrice culturelle. « J’ai trouvé que c’était chouette d’avoir un discours qui nous rappelle combien notre mission est importante et combien il est essentiel de faire progresser les élèves », livre-t-elle. « L’éducation nationale, c’est une grosse machine », jugent les deux jeunes femmes, qui se sentent. « accueillies et soutenues ».