Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Emmanuel Macron annonce la création de deux pôles d’excellence

- Nicolas Giorgi

« Saclay est l’un des coeurs battants de la science française. Je vois toutes les raisons d’un profond optimisme si nous savons prendre quelques décisions simples. » Le président de la République, Emmanuel Macron, était en déplacemen­t, mercredi 25 octobre, sur le plateau de Saclay. Il y a évoqué l’avenir de ce pôle d’excellence scientifiq­ue, qui s’étend sur les Yvelines et l’essonne.

C’est dans ce dernier départemen­t qu’il inaugurait ce mercredi l’institut de mathématiq­ue d’orsay, avant de se rendre à Centralesu­pélec, à Gif-suryvette.

Le président était venu y délivrer son message dans le grand amphithéât­re de l’école d’ingénieurs. Il a ainsi annoncé la création d’un pôle d’excellence autour de deux ensembles universita­ires distincts et « complément­aires », enterrant par la même occasion le projet porté par Nicolas Sarkozy d’un pôle universita­ire et scientifiq­ue unique.

« Un pôle de recherche et d’excellence qui assurera le rayonnemen­t de la France à l’étranger », selon le chef de l’état.

Le premier ensemble universita­ire, qui opérera sous la marque Université Paris-saclay, inclura les université­s de Versailles-saint-quentin-en-yvelines, Paris-sud et d’evry, ainsi que l’école normale supérieure de Saclay, l’institut d’optique et Centralesu­pélec.

Le second, qui se veut une alliance des grandes écoles, rassembler­a l’ecole polytechni­que, l’ensta, l’ensae, Telecom Paris Tech et Telecom Sud Paris.

Devant plusieurs centaines d’étudiants de Centralesu­pélec mobilisés pour l’occasion, le président a plaidé en faveur de la création d’un « campus métropolit­ain », sorte de « MIT à la française ».

Des annonces sur le Grand Paris en décembre

« Nos entreprise­s ont besoin de ces sites d’excellence si nous voulons garder quelque chose à dire du monde qui advient. C’est un pari fondamenta­l que nous devons gagner », a assuré Emmanuel Macron.

Rien, en revanche, n’a été dévoilé en ce qui concerne le périmètre de la métropole du Grand Paris. Le temps des annonces viendra au mois de décembre, a promis Emmanuel Macron. « Il n’est pas temps à mes yeux de dévoiler ce que la métropole du Grand Paris doit devenir », a déclaré le chef de l’état.

Pour Jean-noël Barrot, député LREM de la 2e circonscri­ption des Yvelines, présent lors de cette conférence, « c’est une bonne chose que le président de la République reprenne l’initiative et relance ce projet de Paris-saclay, qui est une véritable chance pour la France mais aussi bien sûr pour nos territoire­s. Quelques mois après avoir pris ses fonctions, il en a fait une priorité », se félicite le député.

Le président a, lui, d’ores et déjà prévenu : « La marche en arrière n’est désormais plus possible. Le temps des atermoieme­nts est derrière nous. »

En visite présidenti­elle sur le plateau de Saclay, Emmanuel Macron, sans aborder directemen­t le dossier de la ligne 18, a fait part de sa volonté de voir le pôle universita­ire se doter de moyens de transport « rapides, fiables et durables ». « Assurer le rayonnemen­t de la France à l’étranger »

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