Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
L’escroc cuisiniste court toujours
Relaxé. Mohamed, 40 ans, a eu chaud. Très chaud lors de son procès, ce mercredi 25 septembre. L’homme était accusé d’une complicité d’escroquerie visant un commerce de Versailles spécialisé dans l’électroménager. Le parquet pensait qu’il avait sa part de responsabilité en tant que livreur. La justice en a pensé autrement.
Les faits se sont déroulés entre le 17 et le 23 octobre derniers. Mohamed, intérimaire, aspire à créer son entreprise de transport. Il est originaire de Troyes, dans l’aube. Il peine à y trouver des contrats. Alors, régulièrement, il vient en région parisienne pour trouver des commandes ou prêter main-forte lors de déménagements.
« J’ai été berné ! »
Le 17 octobre, un homme l’appelle, se recommandant d’un ami. Il lui demande s’il peut aller chercher du matériel de cuisine à Versailles, pour l’apporter à Saint-cloud, puis à Paris. La course sera payée 80 euros.
Mohamed accepte. Il se rend une première fois dans la boutique qui accepté un règlement par simples données bancaires. Il manque un élément. Le quadragénaire devra donc revenir. Autre problème, les éléments fournis pour le paiement ne sont pas valides. Ils correspondent à la carte d’une Australienne qui a fait opposition. Son contact donne au vendeur d’autres coordonnées.
Le 23 octobre, Mohamed revient à la boutique. Mais il y a eu une nouvelle difficulté pour le règlement de la facture de 2700 euros. C’est la police qui l’accueille. Il expliquera la situation, affirmant n’être que la victime « d’un homme sans foi. Jamais je n’ai escroqué ! Je ne faisais que conduire mon véhicule ! J’ai été berné ! » Le tribunal l’a cru, alors que le parquet avait requis cinq mois de prison et un travail d’intérêt général. L’escroc court toujours…