Les miniatures font la course

Sur la ligne de départ, 62 pilotes s’observent du coin de l’oeil. Ils sont répartis sur trois tracés installés par le Scalextric club Ile-de-france. Deux jours de course le week-end dernier qui ont mis leurs nerfs à rude épreuve.

C’est au gymnase Corneille que ces passionnés d’automobile se sont affrontés sur leurs modèles réduits à l’échelle 1/32ème. « Un circuit en plastique avec deux rails en métal sur lequel la voiture est guidée », explique Samuel Gomez, le président du club. « Elles sont alimentées par électricité dont on peut faire varier l’intensité avec une télécommande », ajoute-t-il.

Avec des vitesses de pointe à 20 km/h, les pilotes redoublent de prudence dans les virages pour éviter les sorties de route. « Il faut être calme pour être endurant et anticiper les mouvements des autres sur la piste », souligne le responsable. La rencontre a également permis de fêter les 20 ans du système digital Davic. « Une puce installée dans les voitures pour changer de voie », précise Samuel Gomez. « Ce qui me plaît dans cette discipline, c’est le contact humain », affirme-t-il.

Parmi les participants, Pierre Barbotin fait partie du club de Tarbes. « J’en ai fait jusqu’à 12, 13 ans avant de laisser tomber une dizaine d’années. Et dans les années 90 je m’y suis remis. J’aime me battre contre un adversaire. Voir les voitures côte à côte, c’est vraiment sympa », indique-t-il. « Tout se fait sur le freinage, la vitesse en courbe et la relance après celle-ci », explique le pilote.

Pour Marc Pidou, un autre concurrent, l’important c’est « la concentration. On se défoule. Comme on ne peut pas le faire à l’échelle 1, on le reproduit en miniature. C’est aussi une bonne occasion de se retrouver entre copains. »

À l’issue des deux jours de course, Samuel Gomez décroche la première place, suivi de Henrique Dehais (Rouen) et Cédric Pierrat (Tarbes) à la troisième place. Fin novembre, ils se retrouveront pour les 24h du Mans en miniature.