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Quatre projets urbains sortent de terre à l’horizon 2020
Pour accompagner l’augmentation de la population dont le seuil des 6 500 habitants pourrait être atteint en 2030, la Ville engage quatre chantiers pour développer ses équipements destinés à la population.
Lundi 23 octobre, le conseil municipal était appelé à voter pour autoriser ces permis de construire, à commencer par celui de la crèche du Pré St-jean, validé à l’unanimité.
Un parvis à côté de l’église
L’équipement de 51 places, qui accueillera des enfants de moins de trois ans, prendra la place de l’actuel skate-park, en face de l’école du Pré St-jean.
« Il y a peu de terrains urbanisables à Buc, ce site était le seul actuellement disponible pour construire un tel bâtiment », note Georges Dutruc-rosset, adjoint au maire, rapporteur de la délibération, qui a rappelé les fondamentaux de cet équipement. Semi-enterré, le bâtiment de 767 m2, sera plus bas que le groupe scolaire et bien intégré dans l’environnement. Il devrait accueillir les 15 enfants de la crèche des Marsouins et regrouper les huit places portées par deux assistantes maternelles.
Un coût de 2,2 millions HT est annoncé pour la Ville, qui sera réduit grâce à une subvention de 480 000 euros attribuée par la CAF. C’est l’agence Novak-menier qui a été retenue pour le lot architecture, avec une livraison pour l’été 2019.
Autre morceau de choix, le futur espace culturel qui sera édifié sur le terrain jouxtant l’église. Le conseil municipal a voté le permis de démolir, concernant l’immeuble qui va laisser place à cette salle, qui complétera le centre culturel des Arcades. « Pour l’instant, c’est le théâtre qui sert de salle polyvalente. Face à un équipement très demandé qui peine à accueillir les événements bucois, publics ou privés, nous avions besoin d’une salle dédiée qui libère le théâtre pour des événements culturels », explique Georges Dutruc-rosset.
Semi-enterrée, la salle polyvalente va libérer la vue sur l’église, formant un parvis devant celleci. Signée par l’architecte Jean Cassou, elle bénéficiera d’un éclairage zénithal par une pyramide de verre en toiture et verra ses façades végétalisées. Une capacité de 250 personnes assises permettra de placer 40 à 45 tables de six couverts. « L’équipement sera fractionnable en deux ou trois grâce à des cloisons amovibles. Il disposera d’une cuisine, réserve et vestiaire », précise le rapporteur. Les travaux devraient commencer en septembre 2018, pour une durée de 13 mois. La salle polyvalente coûtera 2 millions d’euros à la commune, réduits par une subvention de 516 000 euros au titre du contrat départemental.