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La Ville crée un pôle autour de l’environnement
Mardi 19 décembre, le conseil municipal a autorisé la maire de Guyancourt à acquérir une parcelle de 11 hectares appartenant à l’inra (Institut national de la recherche agronomique), dans le lieu-dit de la Petite Minière, rue du Moulin-renard, à l’ouest de la RD 91. Le montant de la transaction s’élève à 4,2 millions d’euros.
Un projet sera élaboré sur place, et confié à une association pour y crééer un jardin d’insertion sociale et professionnelle.
Les anciens hangars et bâtiments agricoles seront pour le moment conservés.
La municipalité « accompagnera le porteur de projet, même si ce dernier ne sera pas tributaire des subventions qui pourraient arriver », explique la maire Marie-christine Letarnec (PS).
Par cette démarche, Guyancourt protège ses terres agricoles situées à l’ouest de la RD 91 avec un projet innovant. « Les 125 hectares de terres situées à l’est de la RD 91 sont déjà sanctuarisés et ont vocation à rester dédiés à l’agriculture », ajoute l’élue.
Un autre projet mobilise son énergie, juste à côté des terres de l’inra.
« Nous avons aussi racheté à l’etat l’ancien terrain de rugby », confirme la maire. En contrepartie, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) d’ile-de-france nous a demandé de monter un projet tourné vers l’agriculture. »
Un terrain racheté pour 29 000 €, soit le prix fixé par les Domaines.
« Ces terres auront un but pédagogique. Nous y installerons des ruches, un verger avec des essences d’ile-defrance et une prairie fleurie. C’est quelque chose que je compte mettre en place d’ici la fin du mandat, en 2020 », précise l’élue. L’idée est de créer tout un cheminement dont pourront profiter les scolaires ainsi que les structures s’adressant aux enfants porteurs de handicap.
Dans la droite lignée de tous ces projets, 31 parcelles supplémentaires avaient été aménagées il y a quelques mois aux jardins familiaux, situés rue du Moulin-renard.
« On souhaite réaliser un ensemble complet et cohérent autour de l’agriculture et de l’environnement à la Minière, résume Marie-christine Letarnec. En France, tous les dix ans, on perd l’équivalent d’un département français en terres agricoles. Le cadre de vie est quelque chose de très important pour nous », justifie-t-elle.
Des terres rachetées 4,2 M € à l’inra