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Sécurité, radicalisation, JO : le nouveau préfet des Yvelines veut du concret et de la réactivité
Le nouveau préfet des Yvelines, Frédéric Rose, multiplie les déplacements. Sécurité, radicalisation, Jeux olympiques : il souhaite prendre ces sujets à bras-le-corps.
« Du concret, du terrain et de la réactivité. » S’il fallait inscrire une nouvelle devise sur le fronton de la préfecture des Yvelines, entre les deux aigles qui veillent sur la cour d’honneur, ce serait celle-ci. Frédéric Rose, le nouveau locataire des lieux, veut en faire un fil d’Ariane face aux défis, aux enjeux et aux problématiques qui l’attendent.
« J’ai mené une carrière qui a alterné entre un travail de terrain et un travail de bureau. J’aime le terrain. Si on l’oublie, on se coupe de la réalité. »
Installé dans la succession de Jean-Jacques Brot depuis le lundi 4 mars 2024, le nouveau préfet multiplie les déplacements aux quatre coins du département. Ce vendredi 8 mars, son agenda était bien rempli : Saint-Germain-en-Laye, Mantes-la-Jolie et une tournée avec la gendarmerie nationale.
❝ « Vous me verrez sur le terrain, contre les points de deal en bas de l’immeuble, contre ceux qui alimentent le trafic. Et contre ceux qui
consomment et qui naturellement permettent à tout cela de vivre. Il faut taper au portefeuille. »
Ses grandes priorités
Frédéric Rose veut rencontrer le maximum de personnes en un minimum de temps. Probablement pour conforter l’idée qu’il se fait des Yvelines. « Ce département est exceptionnel. Il a un potentiel démographique, économique, politique et patrimonial incroyable. Et en même temps, il retient des grandes fragilités, des disparités, des précarités sociales et familiales. Il faut oeuvrer sur ces sujets. »
Cela étant dit, le nouveau représentant de l’État a décidé de cibler de grandes priorités dans son travail. À commencer par la sécurité. « Si elle n’est pas assurée, on ne peut rien construire. Le nerf de la guerre, c’est la lutte contre les trafics de stupéfiants » , prévient-il.
Cet ancien magistrat, spécialisé avec le temps et ses fonctions dans la radicalisation et le séparatisme, se présente également comme « un artisan de la laïcité qui se dressera face au séparatisme et à ceux qui prônent le repli communautaire. Notre République c’est aussi la liberté de pouvoir pratiquer sa religion, le plus sereinement possible. »
« Mon cap, c’est la loi »
Frédéric Rose l’assure. Il répondra à la demande du ministre de l’Intérieur de sécuriser les lieux de culte musulmans alors que le ramadan a commencé. « Cette attention, elle est valable que l’on soit de confession juive, catholique ou musulmane. Il faut protéger tout le monde dans un contexte international qui