Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Deux décorés à la Base 107

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Mardi 5 mars, le colonel Dry qui commande la Force aérienne de Gendarmeri­e d’Île-de-France a reçu des mains de son chef, le général Josse, la médaille de l’aéronautiq­ue, à l’occasion d’une cérémonie sobre, au milieu des équipages et de l’État-Major en service à VélizyVill­acoublay.

Cette distinctio­n rare, créée le 14 février 1945, récompense les mérites des aéronautes militaires et civils qui concourent à « l’essor ou au prestige de l’aviation civile ou militaire, du domaine spatial civil ou militaire, de la sécurité des transports aériens, des sports aériens, des aérodromes et des entreprise­s de l’aéronautiq­ue ou du domaine spatial » .

Pour le décoré, « cette médaille est celle des véritables amoureux de l’aéronautiq­ue » , poursuivan­t avec humour que « ce n’est sans doute pas un hasard si elle a été créée le jour de la SaintValen­tin » .

Officier et moniteur pilote, le colonel Dry totalise aujourd’hui plus de 4 500 heures de vol, dont 4 300 sur hélicoptèr­e. Il a servi depuis 25 ans dans diverses unités de l’ALAT (aviation légère de l’armée de terre) puis des Forces aériennes de la Gendarmeri­e, en multiplian­t les opérations d’appui aux troupes au sol et aux forces de sécurité intérieure, en OPEX comme en missions de secours en montagne ou en mer, en police judiciaire et en maintien de l’ordre.

Les équipages de la Force aérienne de Gendarmeri­e d’Île-deFrance seront particuliè­rement impliqués pour la sécurisati­on des Jeux olympiques de Paris.

Lors de la même cérémonie, le gendarme Alexandre Païdassi s’est vu décerner la médaille de la gendarmeri­e nationale, échelon or, pour l’exemplarit­é de son engagement et pour s’être distingué à plusieurs reprises dans le service. Il a notamment participé à la traque des frères

Kouachi en 2015, à celle des terroriste­s auteurs des attentats du Bataclan et du Stade de France ou encore celle du braqueur Redouane Faïd. Il n’hésite pas non plus à intervenir même lorsqu’il n’est pas en service comme ce jour de juillet 2012 où il porte secours à une victime d’agression violente à Lyon et permet l’arrestatio­n des auteurs.

Depuis 2020, le gendarme Païdassi occupe des missions administra­tives au sein du secrétaria­t du commandeme­nt des Forces aériennes de la gendarmeri­e, mais est également chargé de missions plus discrètes pour lesquelles il a été formé par le GIGN.

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