Logement, urbanisme, maison médicale... le point sur les dossiers

Joëlle Jégat et Arnaud Baguenier font le point sur les dossiers du mandat. Maison médicale, logement, urbanisme et sécurité font partie des sujets abordés.

Urbanisme Le projet Henri Grivot

Ceux qui se sont baladés dans le centre-ville de Saint-Arnoult l’ont vu : l’avenue Henri Grivot est en mutation. C’est un sujet qui a plus de 20 ans ! Les premiers fonciers ont été acquis sous la mandature de Françoise Poussineau, puis se sont poursuivis sous celle de Jean-Claude Husson pour s’achever dernièrement.

D’ici fin mars, tous les bâtiments auront disparu pour laisser place à la consolidation de la cave médiévale. « Début avril, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) mènera une consultation archéologique sur l’ensemble de la zone » , détaille Arnaud Baguenier. Le résultat de ces recherches sera connu en juin. « Si tout se passe bien, le début des travaux aura lieu en septembre 2024. C’est un projet fou dans un espace contraint » , poursuit le premier adjoint.

Ce projet devrait permettre le renouveau de la ville. Une halle pour le marché dominical, des logements et les locaux de la police municipale, sans compter des places de stationnement, devraient voir le jour. Ces travaux seront financés par la vente des terrains à hauteur de 700 000 €. Pour la réalisation de ce projet, des financements de la Région et du Département ont été acquis. « L’effort des Arnolphiens est récompensé. C’est un projet collégial avec la Drac, la Région, l’architecte des bâtiments de France » , se félicite Arnaud Bagunier.

Logement Le champ des Pommiers

Quand le chantier verra-til sa conclusion ? « Les travaux devraient reprendre en avril pour une livraison en décembre 2024 » , indique Arnaud Baguenier. La livraison de la résidence, près du cimetière, a été plusieurs fois repoussée. Le bailleur 3F a connu des dégradations sur le chantier. Ce sont 150 personnes qui sont attendues dans ces logements. Et le retard de la livraison pose inévitablement la question des effectifs à inscrire pour la rentrée scolaire de 2024.

Pour rappel, « les grues sont arrivées en mars 2020 » , indique Joëlle Jégat. Et Arnaud Baguenier de préciser : « Pour nous, ces logements sont une partie de l’amende SRU. Ils en représentent 10 % ». La municipalité estime que ce n’est pas aux habitants de payer ces retards qui influent sur l’amende. Si les logements ne sont pas livrés d’ici le 1er janvier 2025, la municipalité se réserve le droit de demander au bailleur le paiement de pénalités. Une somme qui pourrait atteindre 54 000 €, soit 18 000 € par année de retard.

Par ailleurs, la municipalité et le Sictom ont prévu la pose de containers enterrés pour la résidence. Ils sont déjà installés.

Santé La maison médicale

Autre construction très attendue, la maison médicale ! Voilà plus de trois ans que le premier coup de pelle était espéré par les Arnolphiens. « En septembre, le Département a voté 500 000 € pour la réécriture du programme. Nous refaisons le cahier des charges » , indique Arnaud Baguenier. Il a en été très régulièrement l’objet en conseil municipal : la maison médicale va être un peu décalée.

« Ce ne sera pas le projet initial, il faut prendre en compte les abords et les réseaux d’eau et d’électricité » , souligne le premier adjoint. Si tout se passe au mieux, une ouverture est envisagée en 2026-2027 !

« Toutes les demandes des médecins ont été transmises au Département » , glisse Arnaud Baguenier. Le cahier des charges est en cours de rédaction entre la mairie et IngénierY, (agence du Département).

Enfin, la municipalité assure avoir remboursé les subventions « et nous ne sommes pas en faillite. Le dossier est clos. Nous partons sur un nouveau projet. »

Sécurité 8 nouvelles caméras

« La 2e tranche de la vidéoprotection sera finalisée cette année » , assure Joëlle Jégat. Huit nouvelles caméras devraient être installées. L’objectif est de « sécuriser les équipements sportifs, les écoles et le centre-ville » , poursuit le maire de Saint-Arnoult-enYvelines.

Les ordures ménagères rue de l’Isle

Depuis plusieurs années, la question des ordures ménagères rue de l’Isle pose problème. En effet, la rue très étroite ne permet pas le passage d’un camion de ramassage. Dernièrement un petit collectif, constitué de riverains, avait alerté sur l’organisation de cette collecte. Des discussions entre le Sictom et la mairie avaient dans un premier temps prévu d’envisager des poubelles enterrées. Ce sera finalement un petit local, toujours sur le parking de l’Isle. « Ce sera comme à Cernay. Nous travaillons sur un contrôle d’accès réservé aux riverains. Le projet devrait être déployé avant l’été 2024 » , indique Arnaud Baguenier, le premier adjoint. Le dispositif devrait coûter moins de 30 000 €.