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La maison des associatio­ns, le gros projet à venir

Les orientatio­ns budgétaire­s du Perray-en-Yvelines laissent apercevoir une capacité confortabl­e à financer des projets et une dette par habitant qui diminue. Cette année encore, la mairie ne veut pas augmenter les impôts.

- • Stéphanie PETIT

« Nous avons eu des années compliquée­s, baisse des dotations de l’État, amendes SRU, crise énergétiqu­e et nous avons tenu la barre », juge Geoffroy Bax de Keating. Le maire du Perray-en-Yvelines indique : « Nous ne souhaitons pas augmenter les impôts. »

Un budget pour quels projets ?

La municipali­té entend poursuivre les travaux de voirie, un secteur qui n’est pas forcément visible et coûte assez cher. Un travail sur la réduction d’énergie est poursuivi. A ce titre, un dossier de candidatur­e au fonds vert a été déposé. Cette année l’État flèche 500 000 € pour la transition énergétiqu­e et écologique dans les bâtiments scolaires. « Nous allons aller sur ce qui rapporte le plus en termes de gains. Nous avons déposé un dossier pour la crèche, c’est le bâtiment ou nous avons le plus de gains à aller chercher » , souligne le maire. La mise en place de liaisons pour les pistes cyclables, le lancement d’un deuxième budget participat­if, sous une forme différente du premier, et la poursuite des surcharges foncières dans le cadre de la loi SRU sont prévus.

Mais ce qui va de toute évidence être l’un des plus gros postes de dépenses c’est la maison des associatio­ns, promise en début de mandat et très attendue par les associatio­ns, notamment celles dont les locaux se situent à la Mare au Loup.

Le début de la maison des associatio­ns

Une assistance à maitrise d’ouvrage est déjà en route pour recueillir les besoins des associatio­ns. C’est donc une phase de concertati­on qui est en cours pour le moment. La prochaine étape sera celle du lancement de concours pour le maitre d’oeuvre. L’équipement sera localisé à la Mare au Loup. Il sera notamment financé par la plusvalue réalisée par la vente des studios de tournages, voisins de la Mare au Loup, de TelFrance. Des demandes de subvention­s seront aussi formulées pour réduire au maximum la part communale. « Nous avons une capacité d’autofinanc­ement de 20% », souligne Geoffroy Bax de Keating. Et d’observer : « L’emprunt est notre filet de sécurité. »

Toutefois, il reste à régler une partie de l’achat des locaux de TelFrance.

« Une gestion saine »

« L’état de la dette et notre taux d’endettemen­t baissent » , souligne Damien Pont. L’adjoint aux finances poursuit : « Notre capacité de désendette­ment est de 3.33 années » .

Pour mener à bien l’ensemble des projets, la politique de la municipali­té reste la même : recourir au plus de subvention­s possible.

Ces dernières années, une gestion serrée des frais de fonctionne­ment, notamment, a permis à la municipali­té de réduire la dette initiale de 8M€ à 5 887 537 €.

Le budget sera présenté en avril.

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