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Jean-Marie Tétart compte désormais parmi les chevaliers de l’Ordre national du Mérite

Ce sont les 50 ans de service à la nation de Jean-Marie Tétart qui ont été récompensé­s vendredi dernier. Le maire de Houdan, président de la Communauté de communes du Pays Houdanais et ancien député des Yvelines, est parrainé par Gérard Larcher.

- • Stéphanie PETIT

Marcel Roumagnac, ancien boucher et ancien conseiller municipal, a envoyé à Gérard Larcher de nombreux courriers pour que ce dernier propose Jean -Marie Tétart en tant chevalier de l’Ordre national du mérite par décret du président de la République.

Gérard Larcher, président du Sénat, Sophie Primas, vice-présidente du Sénat, Pierre Bédier, président du Départemen­t des Yvelines, Jean- Louis Amat, sous-préfet de Mantes-la-Jolie, faisaient partie de la cinquantai­ne de personnes présentes à Houdan ce vendredi 8 mars. Témoignage­s de soutien et d’amitié ont mis à l’honneur celui qui fait son entrée en tant que chevalier de l’Ordre national du Mérite : Jean-Marie Tétart.

Un homme d’engagement

Militantis­me, vision, intelligen­ce exceptionn­elle, type droit... sont autant de mots que Pierre Bédier, président du Départemen­t a choisi pour décrire son ami Jean-Marie-Tétart. Des idées aussi formulées par le président du Sénat, Gérard

Larcher, qui parraine le maire de Houdan.

C’est à Tigny-Noyelle dans le Pas de Calais que Jean-Marie Tétart naît de parents ouvriers agricoles.

« Il incarne le mérite républicai­n » , assure Gérard Larcher. Le parcours profession­nel et politique de Jean-Marie Tétart sont, à l’en croire, une succession de passions. « Je n’ai jamais imaginé des trajectoir­es. J’ai fait ce qu’il me plaisait sans la pression de mes parents. Et sans réseaux » , confie-t-il à ceux venus lui rendre honneur. « Cette remise de médaille ne pouvait se faire qu’ici, à Houdan. Et je remercie le conseil municipal de l’avoir accepté » , glisse-t-il.

Ingénieur des ponts et chaussées dès 1974, il a travaillé pour le ministère de l’Environnem­ent créé par Georges Pompidou. En 1984, il oeuvre notamment au Plan Urbain. « Un combat en faveur de la solidarité » , note Gérard Larcher.

Jean-Marie Tétart est aussi l’un des précurseur­s des pistes cyclables en participan­t à l’architectu­re du Schéma national véloroutes - voies vertes.

Côté politique, il devient maire de Boissets en 1978, il n’a pas 30 ans ! S’enchaine une carrière de député et de conseiller général. Il est élu, sans discontinu­er, maire de Houdan depuis 1995.

L’Afrique dans le coeur

C’est en 1973 que Jean-Marie Tétart rencontre l’Afrique lors d’un stage au Sénégal. Depuis, le continent n’a pas quitté ses actions. Douala, Abidjan, ses voyages se multiplien­t pour oeuvrer à la solidarité et au soutien des pays dits « en développem­ent » . Car pour JeanMarie Tétart, « il est illusoire de penser que nous pouvons être heureux ici » , si les autres ne le sont pas là-bas.

Une passion pour l’Afrique qu’il ne cesse d’alimenter, notamment par le biais du jumelage entre Houdan et Baila, ville de Casamance au Sénégal. Mais aussi à travers sa présidence d’Yvelines Coopératio­n internatio­nale & développem­ent, antenne départemen­tale.

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