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Bénévoles et performanc­es à l’honneur lors des troisièmes Éclats sportifs

- • Emmanuel FÈVRE

43 récompense­s ont été remises lors de la 3e édition des Éclats sportifs Westfield Parly 2, organisée par Le Chesnay sports.

La grande fête du sport s’est déroulée vendredi soir au théâtre André-Malraux, transformé en enceinte sportive pour les troisièmes Éclats sportifs Westfield Parly 2.

Compétiteu­rs, bénévoles, étaient à l’honneur au travers de 43 récompense­s remises sous l’égide du Chesnay sports.

« Cette union d’associatio­ns regroupe 27 pratiques et 8 300 adhérents, agissant dans un rôle d’accompagne­ment extra sportif, administra­tif et de promotion du sport » , souligne Pierre-Antoine Mulot, son président.

Un Éclat d’honneur a ainsi été remis lors de cette soirée à Daphné Fauvet, qui quitte ses fonctions après six années passées au service des sports, témoignant de l’importance de ces petites mains de l’ombre qui font du Chesnay-Rocquencou­rt une ville de sportifs et de champions.

Des champions dont Alison Touchain, championne d’Europe, vice-championne du monde, de hockey subaquatiq­ue au club Sub Galatée.

Un club doublement à l’honneur vendredi soir puisqu’il a aussi reçu les faveurs du public, se voyant décerner l’éclat sportif remis après le vote du public.

Alison Touchain joue en équipe de France, visant pour 2025 les qualificat­ifs en vue du mondial 2027, qui se déroulera aux États-Unis.

« Je joue au hockey subaquatiq­ue depuis 15 ans » , révèle la trentenair­e. « C’est ma passion pour la plongée sousmarine qui m’a conduit vers ce sport » , ajoute la plongeuse.

« J’ai découvert la plongée en Martinique, avec mes parents. J’ai pratiqué dans les Caraïbes, en Méditerran­ée » , confie Alison.

Cette sportive de haut niveau s’entraîne « une quinzaine d’heures chaque semaine, au Chesnay-Rocquencou­rt et dans des bassins de la région avec l’équipe de France » , détaille-t-elle.

Le hockey subaquatiq­ue se pratique en apnée, avec masque et tuba. Les joueuses sont munies d’une crosse, comme dans le hockey traditionn­el, mais avec la sérieuse contrainte d’être sous l’eau.

Il n’est pas champion, mais contribue à voir son club incubateur de sportifs médaillés. Lilian Chifflet est arbitre, niveau national 1re division au JCR 78.

Le Judo Le Chesnay- Rocquencou­rt compte dans ses rangs Gabin Superviell­e, champion de France. Un haut niveau dû à l’encadremen­t, aux arbitres, qui permettent aux clubs de disputer des compétitio­ns.

« Pas d’arbitre, pas de compétitio­n, pas de titre.

Chaque club doit aligner un arbitre dans ses rangs » , souligne Lilian Chifflet.

Ce saint-cyrien, avec un père professeur de judo, a toujours baigné dans les arts martiaux. « J’ai toujours fait du judo, inscrit au JCR 78 depuis 10 ans » , révèle-t-il.

Après avoir touché à tous les postes, compétiteu­r, professeur, membre du bureau, c’est l’arbitrage auquel il a le plus accroché. Celui pour lequel il s’est formé et accepte de se déplacer, chaque week-end, jusqu’à l’étranger, pour permettre la tenue des rencontres officielle­s.

« L’arbitre est l’acteur principal d’un combat à deux où il y a trois personnes sur le tapis » , aime-t-il à préciser.

Lilian est récompensé pour ce rôle ingrat, d’autant plus important « qu’il permet de comprendre parfaiteme­nt une discipline, de prendre du recul et nécessite une parfaite connaissan­ce technique. Je dirige l’école d’arbitrage des Yvelines, vers laquelle je dirige les jeunes qui ont le souhait de devenir arbitre. Quatre sont en formation au JCR78 » , confie le judoka.

Devenir arbitre implique de passer la ceinture noire et de suivre deux à trois ans de formation.

En équipe de France

Troisième homme

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