Le chef d’orchestre s’est élancé du vélodrome pour son tour à bicyclette

En costume de chef d’orchestre en haut, veste et noeud papillon, en short et souliers de cycliste pour le bas, Dylan Corlay a pris le départ de sa tournée, dimanche 7 avril au matin, sur l’esplanade du vélodrome national de Saint-Quentin-enYvelines.

Ce périple va le mener jusqu’à Nice le 14 juillet, en passant par Nantes, Pau, Montpellier ou bien Toulouse.

Neuf concerts avec des formations symphoniques différentes, six villes-étapes et 1 800 km dans les mollets.

Un vélo sur mesure

« Je fais du vélo depuis l’âge de 10 ans. À la suite de ma maman qui m’a transmis cette passion » , explique le musicien.

Dylan Corlay fêtera ses 40 ans le 4 juin, lors du concert toulousain.

Dimanche, l’étape entre Montigny-le-Bretonneux et Orléans était un morceau de choix, 140 km à avaler pour le musicien cycliste. Une performance après le concert qu’il a donné la veille au vélodrome.

Dylan Corlay a rejoint Tours mardi, où il réside, pour quelques jours de repos, préambule au départ vers Nantes, afin d’y donner deux concerts les 18 et 19 avril. Une étape nantaise au théâtre Graslin avec l’Orchestre national des pays de la Loire.

Dylan Corlay est accompagné par l’association Échappées symphoniques, qui porte ce tour de France musical en pédalant.

Sylvie et Jean-Marie Pasquier, ses fondateurs, étaient dans la voiture suiveuse, dimanche, au départ des Yvelines. Vincent, Bernard, Samuel, des clubs de Bois-d’Arcy, Maurepas et Saran, ont accompagné le chef à vélo, pour quelques kilomètres ou jusqu’au bout.

C’est une bicyclette aussi étonnante que son passager. « Elle a été fabriquée sur mesure par Cyfac, entreprise artisanale qui construit des bicyclettes à côté de Tours. Mon vélo est customisé avec noeud papillon à l’avant, un garde-boue arrière en forme de queue de pie. Un logement sur le cadre accueille ma baguette avec laquelle je voyage » , détaille Dylan Corlay.