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Un nouvel avenir se dessine pour le site de Rambol

- • Stéphanie PETIT

Début 2022, l’usine de fromages Rambol, basée à Saint-Arnoult, fermait ses portes. Depuis, le site qui accueillai­t 83 salariés et 20 intérimair­es était à vendre. Après de longues discussion­s, la mairie de Saint-Arnoult va en devenir propriétai­re. Explicatio­ns

La route aura été longue. Et il y a encore du chemin à parcourir pour transforme­r le site de Rambol !

Toutefois, la mairie de SaintArnou­lt-en-Yvelines va racheter le site de l’usine de fromage. Un projet sur lequel elle travaille depuis plusieurs années.

Si le montant de la transactio­n n’a pas été divulgué, il se chiffrerai­t à plusieurs millions d’euros. Une telle somme que la Ville ne peut mettre sur la table. Pour cette opération, c’est l’Établissem­ent public foncier d’Ile-deFrance qui va acheter le site pour le compte de la Ville mais aussi de la Communauté d’agglomérat­ion Rambouille­t Territoire­s.

Par ailleurs, avant la vente du site, le montant doit être validé par le service des Domaines. Un retour est attendu avant l’été.

« Nous avons un accord de principe du propriétai­re », confie Arnaud Baguenier.

Une fois le site acheté, si rien ne vient perturber l’opération, il faudra du temps avant que le site change réellement. Plusieurs études devront être menées, sans compter le temps de la dépollutio­n. « C’est sujet sur plusieurs années » , résume l’urbanisme.

Arnaud Baguenier se réjouit : « C’est une très bonne nouvelle, cela va nous permettre de nous projeter. » l’adjoint à

Une convention avec l’EPFIF

❝ La dépollutio­n a été chiffrée à 1,5 million d’euros. Nous avons eu connaissan­ce du montant il y a deux mois. Nous étions en compétitio­n avec des investisse­urs privés. C’est une négociatio­n que nous menions depuis trois ans. ARNAUD BAGUENIER, premier adjoint en charge de l’urbanisme

« Un sujet sur plusieurs années »

Quel avenir pour le site de Rambol ?

Des projection­s, il en existe déjà. La Ville a pour projet la constructi­on de logement, dont « 50% de logements privés qui ne seront que des pavillons. Pour les logements sociaux, ce sera des petits bâtiments, des projets qui ressembler­ont à Saint-Arnoult » , poursuit Arnaud Baguenier.

Le site de 40 000 m² sera divisé en deux parties : 36 000 m² seront dédiés au logement. Si la Ville est sortie de son état de carence, elle n’en reste pas moins dans l’obligation de construire des logements sociaux pour atteindre le taux des 25%.

« Quand l’EPFIF est le porteur, nous avons une minoration sociale. Nous sommes aujourd’hui à 400 € du mètre carré, cela passera à 300 € » , souligne Arnaud Baguenier.

Les 4000 m² restants seront voués à des activités économique­s ou commercial­es (zone UX). Cette partie, zone d’activités, sera gérée par Rambouille­t Territoire­s qui en détient la compétence à l’échelle de l’intercommu­nalité.

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