LES CLÉS DE LA RÉUSSITE
Audelà de ses capacités physiques pures (nul besoin d’être un ultrasportif pour gravir le Kili, l’ascension est parfaitement accessible à la majeure partie d’entre nous), parvenir au sommet du Kilimandjaro suppose d’avoir pris en compte différents paramètres :
→ Une voie progressive : certaines voies sont très « raides », et la montée en altitude s’effectue très (trop) rapidement. Une voie plus longue (Lemosho, Rongai) et une durée minimale de 7 jours entre le point de départ et l’arrivée optimiseront vos chances de succès.
→ Une bonne acclimatation : un bon entraînement préalable est vivement recommandé, si possible en altitude pour « faire du globule rouge » (lire notre article dédié au mal aigu des montagnes, page 20). Privilégiez une ascension progressive, avec des paliers de 600 à 800 m au maximum, et des montées à plus haute altitude en journée. Vous pouvez aussi choisir une agence équipée d’un caisson hyperbare, pour supprimer une part du stress. Buvez beaucoup, pensez à traiter l’eau, évitez l’alcool (sauf à la fin pour fêter votre exploit), et mangez en petite quantité très régulièrement (barres de céréales).
→ Partir bien équipé : il est primordial d’être parfaitement équipé (doudoune chaude pour le bivouac, sac de couchage 15 °C à 20 °C, bonnet, gants ou moufles, sousvêtements thermiques en laine mérinos… Prévoyez dans votre équipement à la journée de quoi vous couvrir et vous changer – l’humidité règne en maître. À noter que certaines boutiques proposent ce type d’équipement technique (sacs grand froid) à la location.